A Kaolack dans le cadre d’une visite de supervision des centres régionaux d'appareillages orthopédique, le directeur de la structure nationale a annoncé l’avènement d’un programme d’accès à de nouvelles technologies d’assistance d’un montant de plus de 5 milliards pour entre autres redynamiser les antennes régionales.
Le directeur du centre national appareillage orthopédique (CRAO) Djibril Beye a effectué une visite de supervision de l’hôpital régional de Kaolack dans le cadre d’une tournée au niveau des centres régionaux pour voir l'état de ces unités et d'échanger avec les acteurs pour mieux appréhender les problèmes et les défis à relever pour ces dispositifs de réadaptation physique.
Selon lui, « le centre hospitalier El hadj Ibrahima Niass polarise aussi les régions de Kaffrine, Fatick et Diourbel. Nous avons constaté un manque de moyens de l’unité logée au sein de la structure hospitalière et nous savons tous qu’elles font face à d’énormes difficultés. Il reste beaucoup d’actions de sensibilisation à faire pour que la rééducation et la réadaptation soient prises en compte dans le dispositif sanitaire », a expliqué le directeur. Selon lui, le Sénégal a d'énormes problème en matière de ressources humaines sur les questions de rééducation et de réadaptation. Il donne l’exemple de la kinésithérapie qui a un ratio de 80 techniciens pour 17 millions d'habitants.
Revenant sur les équipements des centres, Djibril Bèye a souligné qu’un projet est en cours pour redynamiser et relancer les centres régionaux d’appareillage orthopédique (CRAO)en début 2023 et le financement a été soumis à des partenaires sous l’égide de l’OMS. Le coût global du projet qui intègre l’accès à des technologies avancées d’assistance notamment des imprimantes 3 D est estimé entre 4 et 8 milliards de nos francs. " L’ambition est de réaliser un centre national de formation pour les techniciens et de doter le centre national et les antennes régionales d’équipements et les composante orthopédiques et d'intrants pour permettre aux Sénégalais qui vivent des maladies qui réduisent leur mobilité, de soins de qualité à la hauteur de leurs besoins de réadaptation physique et social ", a justifié Djibril Bêye.
Pour sa part, le chirurgien orthopédiste a l'hôpital régional El hadj Ibrahima Niass s'est réjoui de la visite qui montre à ses yeux l'intérêt du gouvernement de rétablir l'équité territoriale et l'accès aux soins et du relèvement du plateau technique dans les structures hospitalières décentralisées.
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