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Pour accoucher dans la région médicale de Louga, une femme débourse 5000 francs CFA. Le tarif devrait bientôt monter à 7500, selon une sage-femme qui répondait aux questions d’une mission conjointe de trois agences de l’ONU (Unfpa, OMS, Unicef) dans les régions de Louga, Saint-Louis et Matam où la mortalité maternelle et néonatale reste un sujet préoccupant.
Mais il ne faut pas croire que ce problème est lié au montant demandé pour mettre au monde. « Les femmes ne sont pas confrontées aux problèmes de paiement pour s’acquitter de ce montant, parce qu’elles sont membres des mutuelles de santé », précise la sage-femme.
Le mal se trouve ailleurs, donc. Il réside dans le déficit en ressources humaines qualifiées et en logistique roulante. Les femmes enceintes meurent au cours de leur évacuation à bord de véhicules inadaptés et les accouchements à domicile restent une réalité dans les 300 villages non pourvus en cases de santé.
Toutefois, le taux d’accouchement assisté par un personnel qualifié est en hausse dans la zone. Il est de 59,6 %, soit 3,6 points au-dessus de la moyenne nationale. (Source : Le Soleil)
3 Commentaires
Anonyme
En Août, 2016 (15:33 PM)Leuz
En Août, 2016 (00:14 AM)Docteur
En Août, 2016 (08:50 AM)Le titre devrait plutot adresser la question du retard de recours aux structures de santé pour les accouchements...et les visites prénatales en amont.
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