Ce jeudi 5 mai, le Président de la République, Macky Sall, recevait, au palais de la République, les lauréats de la promotion 2021 du programme des Young Leaders de la French-African Foundation. Compte tenu de sa fonction de Président de l’Union Africaine, le Chef de l’Etat a abordé, au cours de son allocution, la question sécuritaire en Afrique et notamment au Mali. A ce sujet, Macky Sall a « félicité » et « salué » la participation de l’armée française dans la lutte contre le terrorisme dans le pays avant leur départ du territoire.
« Nous rappelons encore, qu'en 2013 lorsque les colons « djihadistes » ont envahi le Mali, il a fallu une prompte intervention à travers l’opération Serval. Ça a sauvé le Mali et on ne doit pas l’oublier, c’est l’histoire », clame-t-il.
Il ajoute que la France a mené cette lutte en collaboration avec les pays africains dont le Sénégal. « Nous sommes allés avant mandat dans ce qui fut la MISMA (Mission Internationale de Solidarité pour le Mali). Je me rappelle que j’ai donné le drapeau à nos soldats qui ont rejoint par la route Kidal en partant de Dakar pour venir en appui à nos frères maliens », remémore-t-il.
Pour rappel, l’armée française est en pleine opération de retrait de leurs troupes sur le territoire malien. Un départ qui est la conséquence des relations tendues entre l’Etat français et la junte malienne arrivée au pouvoir. Une tension qui s’est fait ressentir lors de la rétrocession de la base de Gossi par la force Barkhane. Une guerre communicationnelle avait éclaté entre les deux Etats après la découverte d’un charnier à quelques kilomètres du camp tout juste après le départ de l’armée française.
23 Commentaires
Abdoulaye
En Mai, 2022 (16:09 PM)-
Toi-même tu sais que c'est là un énorme mensonge ! Tout ce que le Mali a récolté avec la,présence de Barkhane c'est une augmentation du taux de mortalité de paisibles villageois qui organisent des activités innocentes, des pauvres familles qui sont bombardées pendant qu'ils fêtaient gentiment des mariages ou des baptêmes …
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{comment_ads}Mag Mouy Fènne
En Mai, 2022 (17:18 PM)-
Sans la déstabilisation de la lybie par la France, la situation au Mali ne serait certainement pas arrivée.
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En Mai, 2022 (17:43 PM)Reply_author
En Mai, 2022 (17:51 PM)-
Merci à la France d'avoir fait de l'Afrique francophone la zone la plus arriérée du monde !
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En Mai, 2022 (18:02 PM)-
L'histoire n'est pas complète...
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En Mai, 2022 (18:50 PM)Il est plus juste et moins tendancieux de dire que la France a réparé une partie de son merdier créer au lybie en venant au secours du Mali.
Il ne faut jamais oublié que c'est Nicolas Sarkozy qui a détruit la lybie, et c'est de la lybie que tout ces groupes armées viennent.
Si on tronque l'histoire, alors on ments sciemment où on cherche à plaire à quelq'un
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Le larbin des français en Afrique de l'Ouest
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En Mai, 2022 (19:17 PM)-
Seuls les collabos et les ignares éternels complexés approuvent la démarche sournoise de la france en Afrique.
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En Mai, 2022 (20:27 PM)Tous ces félons sont à la solde des puissances satanistes occidentales.
Zold
En Mai, 2022 (16:24 PM)il a parfaitement raison
Lol
En Mai, 2022 (16:26 PM)-
Complot Complot...
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En Mai, 2022 (17:13 PM)Cooker
En Mai, 2022 (16:26 PM)-
Des qu'on dit du bien de la france on est compléxé waw
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En Mai, 2022 (16:45 PM)Thom
En Mai, 2022 (16:34 PM)-
La question est ce que le Mali serait aussi libre sans l'intervention de la France et du Tchad. La réponse est Non. Ensuite on peut discuter de qui est responsable de cette situation. Beaucoup de pays sont limitrophes de la lybie mais un seul a été occupé par les djihadistes a cause de la faiblesse de l'armée malienne.
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En Mai, 2022 (22:54 PM)True
En Mai, 2022 (17:44 PM)Le Mali comme tous les autres pays du Sahel servent se base avant tout pour sécuriser les entreprises Francaises présentes dans le Sahel, qui est aujourd'hui l'une des zones les plus riches au monde .
Y a qu'un négre comme Macky Sall qui pensent que les soldats Occidentaux vont partir mourir dans ne désert pour les beaux Yeux de race qu'ils considèrent comme hostiles et inférieures.
Le
Thierno M.
En Mai, 2022 (18:00 PM)DOMMAGE, ON NE LE SAVAIT PAS.
Lebaolbaol Tigui
En Mai, 2022 (18:28 PM)Kandji Socé
En Mai, 2022 (18:34 PM)Malle Ndiaye
En Mai, 2022 (21:30 PM)Histoire
En Mai, 2022 (21:50 PM)1- Par les milliers de soldats envoyés pour se battre et mourir pour la France durant les deux guerres
2- Par le fait que Kayes au Mali a été de 1942 à 1945 le siège de la Banque de France permettant ainsi à ce pays de sauver ses précieuses réserves en or. 1100 tonnes d'or ont étét ainsi planqué à Kayes pour échapper à la confiscation des nazis (voir sur Internet : L’histoire sécrète de l’or de la Banque de France caché au Mali (Cheikna Bounadjim Cissé)
3- Sans oublier ces dizaines de milliers de travailleurs maliens qui travaillent pour la France.
Maintenant, le Mali n'en veut plus. C'est fini. C'est tout. C'est fini.
Ce n'est pas parceque tu m'as aidé UNE FOIS
Que je te suis REDEVABLE TOUTE la Vie,
Surtout si ton aide commence à prendre une tournure bizzare qui met dangereusement en péril l'avenir de mon pays. En effet, au vu du résultat de 10 ans de présence française, on voit que la france a tout fait pour couper le mali en deux, et créer l'insécurité dans la sous région, histoire de bien s'incruster. Maintenant, ils parlent du golphe de guinée.
CQFD.
PS / Cette sortie, me rappelle celle qui avait été faite par notre prési à propos des fameux desserts !!!!!!!!
Thierno
En Mai, 2022 (01:14 AM)Ce connard qu on appele President nous pompe l air....Il a vendu nos âmes au Diable et il ne merite que la guillotine et l enfer.... Ahonzbillahi mine Macky Sall et ses alliés
Le Roi Biton De Segou
En Mai, 2022 (03:01 AM)Le Progrès : – Ce sont des arguments que vous avez tenté de faire entendre à Paris lorsque vous étiez en charge des affaires extérieures du MNLA?– Au départ, on avait dit à la France faites attention. Vous tenez les deux bouts. C’est vous qui nous avez incité à revenir dans l’Azawad. C’est vous aussi qui détenez le pouvoir politique à Bamako. Arrangez les problèmes avant qu’il ne soit trop tard. La France ne l’a pas fait. Aujourd’hui je crois que c’est même trop tard.
Le Progrès : – La France aurait donc poussé le MNLA à occuper les villes du Nord du Mali ?
– Oui tout à fait. La France a demandé au MNLA de l’aider à faire déserter tous les combattants de l’Azawad qui étaient dans l’armée libyenne, pendant la guerre de Libye. Ensuite de bloquer le recrutement des libyens dans l’Azawad et dans l’Aïr au Niger.
« La France nous avait donné son feu vert pour l’indépendance de l’Azawad »Et en contrepartie, elle nous avait donné son feu vert pour l’indépendance de l’Azawad. C’est l’accord qui a été conclu avant la guerre entre le MNLA et la France. Et immédiatement la guerre gagnée par le MNLA, la France a changé complètement de politique. Elle a mis tout son dispositif diplomatique contre le MNLA. Alors conclusion, l’objectif de la France était tout simplement d’affaiblir le gouvernement malien et je peux vous assurer que ce n’était pas pour donner raison au MNLA.Le Progrès : – A vous entendre, les enjeux de cette guerre sont cachés. Quels sont-ils, selon vous ?
– Tout le monde convoite notre territoire. Il y a une guerre pour les ressources minières. La France a pris les devants pour obliger le Mali à signer un accord de défense et ensuite s’octroyer des concessions minières et protéger celles qui existent déjà. C’est ça l’essence de cette guerre. Les autres puissances ne sont pas dupes. Et ça pourrait ouvrir la porte à une intervention étrangère avec une implication des Américains, des Russes et même des Chinois. Je vois mal ces pays laisser la France faire une OPA sur les ressources de l’Azawad et de la région.
Le Progrès : – Quelles sont ressources auxquelles vous faites référence ?– Il y en a énormément et rien n’a encore été exploité ni même exploré. Vous avez de l’or, vous avez du phosphate, du gaz, du pétrole et surtout vous avez de l’eau. C’est une ressource qui deviendra plus importante que le pétrole ou l’uranium. Le bassin de Taoudeni est une mer intérieure d’eau douce.
Imaginez les enjeux dans cette région où l’eau va se raréfier de plus en plus. La zone est éminemment stratégique. Les grandes puissances cherchent à se positionner dans le nord du Mali depuis très longtemps. Prenez la base de Tessalit, elle a toujours été convoitée par les américains, les européens mais aussi les russes. Tout le monde veut avoir cette base.
« Trouver la stabilité pour pouvoir exploiter les ressources de la région, c’est l’un des enjeux de cette guerre »A partir de là, comme à Tamanrasset (n.d.l.r : sud de l’Algérie), vous avez un point de vue sur toute la région. Donc c’est une zone hautement stratégique et tout le monde a un œil dessus. Mais on ne peut pas exploiter des ressources dans une région en état d’insécurité permanente. Il faut trouver la stabilité avant de pouvoir exploiter. C’est l’un des enjeux de cette guerre.
Le Progrès : – Vous avez une position très critique vis-à-vis de la France. Comment étiez-vous perçu par Paris lorsque vous étiez en charge des Affaires extérieures au MNLA ?
– La France ne voulait plus de contacts avec nous. Elle a tout bloqué. Elle a mis tout son arsenal diplomatique pour bloquer le MNLA dans le monde. Mais tout le monde savait que nous avions raison sur le fond. C’est un problème qui existe depuis très longtemps, une conséquence du découpage de la colonisation. Un découpage qui n’a pas respecté les réalités africaines et qui a voulu faire des Etats imaginaires impossible à faire exister sur le long terme.
Les Etats prennent des siècles voir des millénaires à se constituer. On ne fabrique pas des Etats en quelques années. Ce sont des pays créés artificiellement. Des pays dotés d’institutions calquées sur le modèle français. Ce n’est pas utile en Afrique. On ne peut pas travailler les sociétés africaines avec des institutions françaises.
Le Progrès : – En mai 2012, le MNLA et Ansar Dine annonçaient officiellement leur alliance. Qu’en pensiez-vous à l’époque ?
– Il y a toujours eu des discussions. Mais l’annonce officielle de l’alliance est le résultat de manipulations venant de l’étranger et visant à ternir l’image du MNLA. A l’origine, le MNLA n’a jamais été pro-islamiste. Mais le MNLA a été infiltré au plus haut niveau par les pays qui financent le terrorisme. Je veux parler de l’Algérie mais aussi du Qatar. On a tous vu comment s’organisaient les distributions d’argent et de ravitaillement dans le nord du Mali et qui en était à l’origine. Et je n’exclus pas que les français et les américains soient aussi impliqués.
Le Progrès : – Plusieurs ONG internationales ont accusé le MNLA d’avoir commis de graves exactions lorsque le mouvement était présent dans les villes du nord du Mali. Vous réfutez ces accusations ?
– Absolument, ce n’était pas le fait du MNLA. Il faut se rappeler que le MNLA est venu dans l’Azawad avec les combattants d’Ansar Dine et d’AQMI. Ces hommes se sont infiltrés dans le MNLA et ce sont eux qui ont provoqué tous les crimes commis durant cette époque. Le MNLA a, au contraire, sauvé des européens qui étaient là-bas en les escortant jusque vers la Mauritanie, l’Algérie, le Burkina et le Niger.
« Le MNLA n’a jamais voulu commettre des exactions contre les populations »C’est la preuve que le MNLA n’a jamais voulu commettre des exactions contre les populations. Il ne faut pas confondre la propagande avec la vérité. La vérité c’est que Bamako a toujours été un allié des terroristes et des trafiquants de drogue et que cette alliance a perduré pendant que les terroristes occupaient l’Azawad.
Le Progrès :- Les casques bleus et les soldats français, ça ne suffit pas ?
– Ca suffit en apparence mais c’est inefficace en réalité. Le nombre d’hommes est supérieur aux vrais besoins. Mais c’est inefficace. Les Français sont dans leurs avions et dans leurs blindés. Ce n’est pas là que la guerre se joue. Les soldats de la MINUSMA sont venus pour les salaires et les avantages. Ils ne vont pas s’entretuer avec les islamistes pour la sauvegarde des intérêts du Mali. Quant aux militaires maliens, ils ne font rien.
« La guerre contre le terrorisme, c’est d’abord une guerre politique »Comment voulez-vous qu’il y ait une guerre contre le terrorisme dans ces conditions là? La guerre contre le terrorisme, c’est d’abord une guerre politique. Il faut la gagner sur ce terrain là et à travers les populations. Sans la collaboration pleine et entière des populations, cela restera totalement inefficace. Tout ça est mal fait, mal conçu et n’apportera absolument aucun résultat.
Le Progrès : – Que préconisez-vous pour régler la question sur le plan politique? Une meilleure représentation de la société civile dans les négociations?
– Ce que je préconise, c’est un règlement politique qui prenne forme sur des bases préexistantes. Inutile de faire du raccommodage. Inutile de revenir à ce qui s’est fait dans le début des années 90. Ces accords n’ont jamais rien résolu. Ils n’ont fait qu’aggraver la déchirure et n’ont apporté aucune solution. La communauté internationale n’a aucun intérêt à ce que les islamistes prennent prétexte des problèmes sociaux, politiques et économiques pour pouvoir infester la région. Il faut régler le fond du problème. C’est un problème politique. C’est en réglant ce problème qu’on règlera le problème du terrorisme.
Dans cette région, personne ne veut aller avec les terroristes. Les populations sont hermétiques au terrorisme. Si le terrorisme a pris corps, c’est parce que les gens avaient besoin de travailler. Parce qu’ils voulaient les salaires et les autres avantages que les terroristes pouvaient leur donner. Rien d’autre.
Le Progrès : – Pensez-vous que le MNLA devrait désarmer?
– Mais bien sur car l’arme ne joue plus. C’est la diplomatie maintenant. Il faut défendre les thèses du MNLA par la diplomatie, par la presse, par la communication. A quoi peuvent nous servir les armes aujourd’hui? Le désarmement a été signé. Quand on s’engage à désarmer, il faut le faire. Les accords de Ouagadougou exigent du MLNA qu’il soit désarmé et cantonné.
Le Progrès :- Avez-vous l’impression que le président IBK est sincère dans sa volonté de négocier?
– Ah oui, le président IBK est un homme de parole, je le connais personnellement. Il a la volonté de régler les problèmes. Mais avec qui peut-il compter aujourd’hui au Mali ? Il n’y a personne. Ce sont les mêmes hommes qui ont détruit le pays par la corruption, les liens avec AQMI, avec les trafiquants de drogue. Ils ont détruit les institutions au Mali. Il n’y a pas de classe politique de rechange, il n’y a pas d’administration de rechange. IBK est prisonnier de cette situation. Quelle que soit sa bonne volonté, il lui faut des institutions, des hommes nouveaux et il n’y en a pas au Mali. Il est entouré des mêmes gangs qui ont miné le Mali depuis 20 ans.
Le Progrès avec Le Courrier du Sahara – Date: 17 Janvier 2014
Source: Le Progrès
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Merci
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En Mai, 2022 (08:24 AM)Article interressant qui donne un éclairage sur la complexité de la situation et surtout le jeu d'ombre auquel se livrent les puissances occidentales.
Ma modeste conclusion est que les maliens de tous bords ont une fenête d'opportunité unique pour régler leurs problemes entre eux, de trouver des solutions, justes, équitables et durables.
Sans les oxydentaux ou leurs valets.
Mohamed
En Mai, 2022 (06:22 AM)-
On leur a donné des armes aux Maliens comme pour les Ukrainiens????
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En Mai, 2022 (08:37 AM)Boy Djolof
En Mai, 2022 (08:09 AM)Deug rek moy mujju!
Dja djeuf
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