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Pour répondre au refus (jusque-là) d'Ousmane Sonko de se consacrer à la déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale, le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY) a décidé de riposter. Leurs membres ont annoncé l'intention de proposer une loi pour supprimer la possibilité donnée au président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale.
Mais pour y arriver, les 83 députés BBY devront convaincre 16 autres de les rejoindre pour avoir la majorité absolue. Cependant, ils ne pourront pas compter sur le soutien des parlementaires de Taxawu Sénégal. Le parti de Khalifa Sall, en la voix de son député Sanou Dione, ne souhaite pas rejoindre l'initiative que compte lancer BBY pour éviter tout conflit à l'Assemblée.
« Notre position est de privilégier l’apaisement au sein de l’Assemblée nationale. Nous préférons en discuter calmement, une fois que la polémique relative à la mise à jour du règlement intérieur et au discours de politique générale du Premier ministre sera close. Présenter une telle proposition de loi constitutionnelle, visant à abolir la capacité du président à dissoudre l’Assemblée nationale, constituerait une nouvelle source de conflit, à nos yeux superflue », a-t-il fait savoir sur Jeune Afrique.
Ceci n'empêche cependant pas les parlementaires de Benno de rester optimistes. « Nous sommes déjà 83 députés de Benno Bokk Yakaar et nous sommes optimistes sur le fait que nous pourrions être rejoints par d’autres », a indiqué Adji Mbergane Kanouté. Comment comptent-ils convaincre les autres députés de rejoindre leur initiative ? La vice-présidente du groupe parlementaire BBY ne s'avance pas, pour le moment.
13 Commentaires
Diam Ak Salam
En Juillet, 2024 (10:52 AM)Reply_author
En Juillet, 2024 (13:14 PM)En d'autres termes si Abdou Mbow et compagnie veulent cette révision ce sera par referendum à moins qu'ils obtiennent du PR qu'i décide de recourir au vote par l'AN§
Mais ça Kirikou est trop bête pour le comprendre/
Ci dessous l'article en question pour lecture utile
Article 103 :
L'initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au Président de la République et aux députés.
Le Premier Ministre peut proposer au Président de la République une révision de la Constitution.
Le projet ou la proposition de révision de la Constitution est adopté par l’assemblée nationale selon la procédure de l’article 71.
La révision est définitive après avoir été approuvée par référendum.
Toutefois, le projet ou la proposition n'est pas présenté au référendum lorsque le Président de la République décide de le soumettre à
l’Assemblée nationale.
Dans ce cas, le projet ou la proposition n'est approuvé que s'il réunit la majorité des trois cinquièmes (3/5) des suffrages exprimés.
Les articles 65 et 77 ne sont pas applicables aux lois constitutionnelles.
La forme républicaine de l'Etat ne peut faire l'objet d'une révision.
Gormack
En Juillet, 2024 (10:57 AM)Duverger
En Juillet, 2024 (10:58 AM)Baye
En Juillet, 2024 (11:01 AM)Reply_author
En Juillet, 2024 (13:45 PM)Mais le Conseil Constitutionnel a le dernier mot.
Ne pas s'opposer pour s'opposer, observer le temps de l'analyse
Kou né tek, ték wanla yoone
Exemple essayer de téléphoner sur les lignes fixe et numéro vert , personne ne prends , alors que qu'on a vachement besoin deux
Sen eau surtout la senelec et certains ministère, il faut revoir les nominations cela demande de l'expertise et non des diplômes
Pour éviter un exode massif de nos hauts cadres très expérimentés vers l'étranger, il est impératif de maintenir l'équilibre de notre assemblée actuelle jusqu'en 2027. Cette stabilité est cruciale pour prévenir le chaos dans notre pays, le Sénégal.
Ensemble, préservons l'avenir de notre nation.
Reply_author
En Juillet, 2024 (12:45 PM)Lucifer
En Juillet, 2024 (11:53 AM)Mory
En Juillet, 2024 (12:55 PM)Participer à la Discussion