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Pour Macky Sall, la démocratie continue de vivre et s’épanouir sur le continent africain. Mais, selon le président de la République, rapporte Le Quotidien, ce système politique a besoin d’être nourri et entretenu par le souffle de la liberté, le dialogue entre acteurs et surtout le respect des institutions démocratiques.
«Toutes les démocraties, anciennes ou nouvelles, peuvent traverser des moments de flottement et de vulnérabilité qui résultent surtout du populisme, du radicalisme, des extrémismes de tous bords, des fake news et des violences parfois organisées contre les institutions démocratiques et leurs symboles. Voilà les ennemis sournois et mortels de la démocratie, parce qu’ils profitent de la liberté qu’autorise la démocratie pour la retourner contre elle», a déclaré le chef de l’État vendredi, à Dakar, lors du Forum des Sages de l’Afrique de l’Ouest sur la démocratie.
À la tête du Sénégal depuis 2012, M. Sall a vanté les mérites de la gouvernance dans le cadre de Benno Bokk Yakaar (BBY). «Je suis un adepte des coalitions, de l’ouverture, du partage du pouvoir à la limite, si les acteurs comprennent qu’ils sont là pour servir les besoins de la population. Mais, il ne faut pas fragiliser les régimes politiques par des systèmes électoraux qui entraînent nécessairement une fragmentation et une fragilité. En Afrique, nous avons encore besoin de l’État, qui est le seul acteur fort pour répondre aux besoins de la population», a-t-il soutenu.
«Toutes les démocraties, anciennes ou nouvelles, peuvent traverser des moments de flottement et de vulnérabilité qui résultent surtout du populisme, du radicalisme, des extrémismes de tous bords, des fake news et des violences parfois organisées contre les institutions démocratiques et leurs symboles. Voilà les ennemis sournois et mortels de la démocratie, parce qu’ils profitent de la liberté qu’autorise la démocratie pour la retourner contre elle», a déclaré le chef de l’État vendredi, à Dakar, lors du Forum des Sages de l’Afrique de l’Ouest sur la démocratie.
À la tête du Sénégal depuis 2012, M. Sall a vanté les mérites de la gouvernance dans le cadre de Benno Bokk Yakaar (BBY). «Je suis un adepte des coalitions, de l’ouverture, du partage du pouvoir à la limite, si les acteurs comprennent qu’ils sont là pour servir les besoins de la population. Mais, il ne faut pas fragiliser les régimes politiques par des systèmes électoraux qui entraînent nécessairement une fragmentation et une fragilité. En Afrique, nous avons encore besoin de l’État, qui est le seul acteur fort pour répondre aux besoins de la population», a-t-il soutenu.
13 Commentaires
Wakhe_deugueu
En Mai, 2022 (09:13 AM)Sangou pa pare di soga santane thianga.
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En Mai, 2022 (09:57 AM)President ce que tu dis est juste.
Dis ce que tu veux mais rappelle-toi ce que dit notre Constitution sur le nombre de mandats présidentiels.
Boul taal mouk sougnou deuk bi. Djamm la gnou beugg
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En Mai, 2022 (10:04 AM)Thiey aduna
Mais Aussi...
En Mai, 2022 (09:20 AM)Tra Dam
En Mai, 2022 (09:34 AM)La démocratie et tout les concepts qui l'accompagne, laïcité, liberté d'expression état de droit, le genre et autres ne sont que cheval de Troie utilisé par les puissances occidentales pour encore plomber l'essor de nos pays
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En Mai, 2022 (10:12 AM)Senegal
En Mai, 2022 (10:54 AM)Foulbes!!!
En Mai, 2022 (11:47 AM)FOULBES!!!
Ndamli
En Mai, 2022 (11:48 AM)Eh oui! Faites lire au pr montesquieu et rousseau. La democratie au dela du principe de gouverner par le peuple et pour le peuple evite d'etre la dictature de la majorite. Il faut un equilibre par la balance de la justice independante qui renforce et protege la minorite democratique a exercer son droit a une opposition forte. C'est ce que l'on appelle un consensus fort.
Eh oui, comme vous l'avait rappeler khalifasall en 2015 attention au consensus faible qui veut que la dictature de la majorite ecroule les institutions et fondements de la democratie batie depuis des decennies par vos devanciers. Helas rien n'y fit, vous avez deroule avec oeilleres sur un sentier sur lequel vous avez surfe dix ans durant. Refusant systematiquement tous les droits aux opposants raisonnables.
Recoltez ce que vous avez seme! Bala ma.deh on nous parle de coalition d'acteurs politiques forts maintenue dans un temps record. Triste tout d'abord c'est a l'antipode du consensus fort, lot des faibles, ensuite cela est intenable et dangereux car il suffit d'une crise externe aussi faible soit elle pour que meure la democratie.
C'est ce qui est arrive au mali avec la coalition autour d'att qui a voulu federer autour de lui toutes les forces politiques avec lui comme personne garante au vu de son parcours. Il a tout gagne et a rempile facilement mais des qu'il y a eu la crise latente du terrorisme il est tombe gravement et le mali depusi 10 ans n'arrive toujours pas a s'en remettre.
A l'inverse l'exemple de wade est frappant il a fait vole en eclat en moins de 2 ans la coalition heteroclite qui l'a fait elire et au dela de toute derives laisser une pluralite d'acteurs politiques (qui etaient ses souteneurs d'hier surtout) emerger et se renforcer avec un cadre de presse plurielle et de manifestations politiques tout azimut laissant emerger des sortes de 3ieme voies avec des mouvements de societes civiles de tous ordres se former. Il y a eu des repressions certes mais le cadre general a tenu et les elections ont toujours ete dans la pluralite la plus grande.
Sous wade nous n'avions pas de plethores de candidats comme en 2017 et 2019, car les places etaient deja occupes par des acteurs politiques de renom et que leur participation ne faisait l'ombre d'aucun doute. Le pouvoir se chargeant meme de l'assurer car le benefice est commun. Tout ceci sous tendu par un code electoral que wade s'est garde de toucher d'un iota sauf en consensus fort avec l'opposition tout comme l'avait fait diouf en 92.
Donc le probleme mon cher pr ce ne sont ni les elections dont vous supputez qu'elles semblent nombreuses ni les fakes news ( apanage des etats puissants, un faible troll esseule ne peut faire prendre de la mayo a ce niveau) mais plutot le refus de celui qui doit incarner et tenir les rennes, en omettant d'ecouter trop fort le chant des sirenes, de jouer pleinement le role qui lui est devolu de sauvegarde des institutions et de la liberte d'opinion sous un regime de justice libre.
S'il pense pouvoir africaniser le concept en se prennant pout un roitelet, pour flatter son ego, non seulement il s'egarera mais verra comme icare des la moindre crise externe importante la cidre de ses ailes fondre pour s'etre approche trop du soleil sous le chant des sirenes qui avaient fini de le convaincre qu'il devrait prendre la place de l'astre et luire a sa place, son rayonnement etant meilleur.
Voila pourquoi en ces periodes de debut de tensions economiques certaines les democraties africaines les plus anciennes risquent de s'effondrer comme chateau de carte. Triste de voir que notre pays a reussi la prouesse de rassembler sous un meme ciel tous les pre requis en meme temps.
Qui nous sauvera vous en plus serein car vous vous auto immuniserez.
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