Invité de l’émission Champ contre champ sur la télévision nationale, Oumar Touré, directeur général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), a apporté des éclaircissements sur la gestion de l’agence et les récentes polémiques.
Aucune vague de licenciements, mais une réforme salariale
Interrogé sur les rumeurs de licenciements massifs à son arrivée, le capitaine Touré a été catégorique : « Aucun licenciement n’a eu lieu. » Selon lui, le problème provenait d’un non-respect de la grille salariale, certains anciens directeurs bénéficiant de rémunérations injustifiées. « J’ai saisi le conseil de surveillance et l’inspection du travail, ce qui a conduit à l’adoption d’une nouvelle grille salariale », a-t-il expliqué. À l’en croire, une seule personne, refusant une réduction de salaire, a reçu un préavis accompagné d’une indemnité de trois mois, conformément à la loi.
Concernant les agents ASP radiés, Seydina Oumar Touré a précisé que leur réintégration était en cours, mais qu’elle dépendait d’une autorisation budgétaire. Il a rassuré en annonçant que leur formation était programmée à Thiès, tout en insistant sur le respect des procédures réglementaires.
Sécurité et optimisation
Le directeur général a également mis en avant le programme Banlieue sûre, lancé par le ministère de l’Intérieur, visant à renforcer la sécurité dans les zones périurbaines grâce à une collaboration accrue avec les acteurs locaux. Autre sujet abordé : la vente irrégulière de véhicules réformés. Oumar Touré a dénoncé cette pratique et annoncé des actions judiciaires pour récupérer ces biens, jugés essentiels au fonctionnement de l’agence.
Dans une optique de maîtrise des coûts, il a souligné les efforts pour réduire les dépenses, notamment en carburant. « Les autorités nous soutiennent face aux défis budgétaires de l’ASP, et nous sommes engagés à optimiser son fonctionnement », a-t-il conclu.
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