Éventuelle dissolution de l’AN et conséquence sur la loi de finances 2025 : « On a un État responsable qui anticipe » (Ayib Daffé)

Par: Thiebeu NDIAYE et Abdoulaye Seck - Seneweb.com | 05 septembre, 2024 à 14:09:12 | Lu 2623 Fois | 25 Commentaires

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L’Assemblée nationale a ouvert, ce jeudi 5 septembre 2024, sa troisième session extraordinaire conformément au décret présidentiel 2024-1880. Quatre projets sont inscrits à l’ordre du jour de ces travaux qui mettent en veilleuse la motion de censure introduite par le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY).

Il s’agit du projet de loi de règlement pour la gestion 2022 ; du projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la Convention de Niamey relative à la coopération transfrontalière ; du projet de loi relatif à la Commission nationale des Droits de l’homme et la déclaration de politique générale du Premier ministre. Les députés ont quinze jours pour examiner ces projets qui leur sont soumis.

Analysant, en marge de l’ouverture de la session, les conséquences d’une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale, le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, Ayib Daffé (Pastef) dissipe les craintes de certains parlementaires.

Ces derniers estiment, en effet, qu’en cas de dissolution de l’Assemblée avant le vote de la loi de finances 2025, c’est celle de 2024 qui sera reconduite et aucune ligne de crédit n’est alloué à l’organisation d’élections législatives dans la LFI 2024.

Une difficulté que Daffé balaie d’un revers de la main. « On a un État responsable qui anticipe », rétorque-t-il. Poursuivant, il souligne : « Je pense que le président de la République et le Conseil Constitutionnel ont déjà anticipé sur les conséquences qui peuvent découler d’une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale. Je pense qu’on peut faire confiance au président Bassirou Diomaye Faye qui saura gérer ces questions budgétaires. »

Auteur: Thiebeu NDIAYE et Abdoulaye Seck - Seneweb.com

17 Commentaires

En Septembre, 2024 (14:12 PM)
Putain, il a dit :"je pense"...

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Sene

En Septembre, 2024 (14:26 PM)

En tout cas un budget non voté par l'assemblée nationale ne rassure aucun partenaire au développement ça aussi il faut l'anticiper.

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En Septembre, 2024 (14:27 PM)

Gnii deh gno yapp Sénégalais yi

Répondre +18 -0

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Nianthio

En Septembre, 2024 (14:34 PM)

Presque six mois nous sommes sur un bateau dont on ne connaît pas la destination. Tout le monde se dit ," où on nous emmène ?".Au moment même moment on voit des imbéciles comme Ayib qui défendent l illégalité. L article 55 recommande au PM de faire sa déclaration de politique générale et ce dernier fait une fuite en avant. Et on vient le souvenir.

Voilà sonko que vous croyiez super intelligent, un don de Dieu ,qui se trouve être un menteur,un manipulateur

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En Septembre, 2024 (14:46 PM)

Nianthio, te rappelles-tu du match Barcelone-Bayern? Lorsque Messi driblait le défenseur munichois?

Je te raconte : Lionel Messi entre dans la surface de réparation, feinte à gauche et crochète à droite. Jérôme Boateng est pris. Il tombe sur les fesses. L'Argentin se présente seul devant le but et tire sur Neuer. Un but de légende... et une humiliation qui n'a pas pris une ride.

VOILA CE QUE TU VIS ... DU COURAGE !!

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Ngoor Dieng

En Septembre, 2024 (15:36 PM)

" Je pense", Ils n'ont rien prévu c'est simple. Il n'y a pas 4 chemins possibles , s'il y a dissolution un budget ne pourra pas être voté et encore moins une loi de finances rectificative ( rappelons que qu'il n'y a pas de budget aloué pour une élection législative cette année). Le projet de loi pour la suppression du CESE et HCCT n'avait pas lieu d'être. Les économies sur ces deux institutions sont en réalité minimes ( 4165 FCFA par Sénégalais sur 5 ans). Si ça tenait vraiment à coeur au nouveau gouvernement ils auraient simplement pu introduire ce projet de loi après les législative avec leur propre majorité. Mais malheureusement ces amateurs ont préférer causer une crise politique dont on ne sait pas encore comment ont vas s'en sortir. On ne gouverne pas par effets d'annonces, Il faut avoir un minimum de clairvoyance. En plus de cela , toujours pas de déclarations de politique générale ou de débat d'orientation budgétaire. On ne sait pas où le pays va et ça ne rassurera certainement pas les partenaires financiers. Ces gens risque vraiment de nous causer beaucoup problèmes durant leur mandat s'ils ne revoient pas leur méthodes. Dieu aide le Sénégal.

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