Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr, a fait part, jeudi de la ‘’grande préoccupation’’ des autorités et acteurs des secteurs socio-économiques tributaires de la pluviométrie à l’approche de la saison des pluies.rnrn‘’Cette préoccupation est d’autant plus grande qu’ils (ces acteurs) nous interpellent régulièrement’’ a-t-il dit à l’ouverture du huitième forum des prévisions climatiques saisonnières en Afrique Soudano-sahélienne (PRESASS-02).rnrnIl a indiqué que l’élaboration et la diffusion des prévisions vers les autorités, le grand public et les professionnels de divers secteurs socio-économiques, à travers un bon système de communication ''reste donc une des préoccupations majeures de l’Etat''.
Selon lui, la production et la diffusion d’informations caractérisant la saison des pluies permettent non seulement aux agriculteurs, aux gestionnaires des ressources en eau et aux autorités gouvernementales de faire des choix judicieux pour entamer la saison.rnrnL’importance des prévisions saisonnières climatiques ''n’est plus à démontrer'', a dit M. Sarr, aux experts en provenance de 16 pays d’Afrique et des USA, précisant qu’elles permettent également aux gestionnaires des inondations et des catastrophes naturelles d’élaborer des plans de contingence.rnrn‘’Pour ce faire, il est nécessaire de renforcer les capacités des professionnels des services météorologiques et hydrologiques des pays de la région afin qu’ils puissent mieux caractériser les risques agro-hydro-climatiques et les prévoir’’ a-t-il suggéré.
Pour le chef de la division Formations continues au Centre régional Agro et Hydro météo (AGRHYMET), Etienne Sarr, la prévision climatique représente une des stratégies d’adaptation à la variabilité et aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest.rnrn‘’La prévision d’une année à forte probabilité humide permet l’organisation à l’avance des dispositifs de secours et de déconseiller l’occupation des zones inondables’’ a-t-il précisé, soulignant que la prévision d’une saison déficitaire permet de prendre en compte les risques des pénuries éventuelles d’eau et d’insécurité alimentaire.
Organisé par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) pour 2 jours, le PRESASS regroupe 16 pays de la zone soudano-sahélienne et des experts en provenance du Royaume Uni et des Etats Unis d’Amérique.rnrnIl se tient en partenariat avec le Centre africain pour les applications de la météorologie au développement (ACMAD) et permet de favoriser l’échange de connaissances entre experts du climat et utilisateurs des informations et services climatiques.rnrnLTF/OID
3 Commentaires
Loft
En Mai, 2015 (14:20 PM)Et or, gouverner, c'est prévoir: alors faites ce que vous, vous avez à faire, et le reste , ma foi, à Dieu , va.
Momo
En Mai, 2015 (15:21 PM)Zeus
En Mai, 2015 (15:38 PM)Participer à la Discussion