Ibrahima Sarr réélu à la direction du CESTI

Ibrahima Sarr a été réélu lundi directeur du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), a appris l'APS de source proche de l’intéressé.

M. Sarr a obtenu 27 voix contre quatre pour son concurrent, Moustapha Samb, lors de l'élection du directeur de l'école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

Journaliste et historien de formation, Ibrahima Sarr dirige depuis juin 2011 le CESTI. En 1995, il sortait de cet établissement avec un Diplôme supérieur de journalisme (DSJ), avant de travailler pour le quotidien Le Soleil.

M. Sarr a poursuivi ses études universitaires en France, jusqu'au doctorat. A son retour à Dakar, en 2004, il est retourné au CESTI, pour y enseigner la sémiologie et les théories de l'information et de la communication.

Ses étudiants le décrivent comme "un professeur exigeant". Calme, cet universitaire est méticuleux et attiré par la recherche. A l’université, ses travaux lui ont permis de gravir les échelons plus vite que d’autres.

En journalisme, Ibrahima Sarr a excellé dans tous les genres rédactionnels, avec un style soigné et une culture conséquente. Il a exercé son talent à Sud-Quotidien, entre autres rédactions.

Le 4 décembre 2013, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, exhortait la direction du CESTI d’augmenter les effectifs, tout en promettant son appui en termes d’infrastructures et de personnel enseignant.

‘’J’exhorte le CESTI à revoir à la hausse la vingtaine d’étudiants qu’il forme tous les ans. Ce nombre demeure faible comparé au nombre d’élèves et d’étudiants qui nourrissent l’espoir d’intégrer un jour cet établissement. Je vous invite à la montée en puissance et surtout à la diversification des filières tout en gardant l’excellence qui est la vôtre.’’

M. Niane, qui s’exprimait lors de la cérémonie de remise de diplômes à la 41ème promotion du CESTI, assurait la direction de l'école de son appui dans cette ‘’réforme du CESTI’’ en vue de former ‘’une masse critique de journalistes, de communicants et d’autres compétences’’.

‘’L’ouverture du CESTI à un nombre plus important d’étudiants en première année doit se faire avec la construction de nouvelles infrastructures et le recrutement d’enseignants-chercheurs’’, déclarait-t-il.