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Pour avoir diffusé vendredi, une interview avec le leader du mouvement rebelle du Nord Mali Ansardine sur la Radio futurs médias (Rfm), le directeur de la Radio, Alassane Samba a été convoqué samedi, à la brigade de la police judiciaire. La division des investigations criminelles (Dic) a envoyé la convocation à la radio vers 10h. Le concerné déclare avoir déféré dès qu’il en a été informé. Il sera entendu jusqu’à 14h, heure à laquelle il a été libéré. Le voilà qui revient sur son audition et les motifs de son interview avec les nouveaux maîtres du Nord Mali.
Qu’est-ce que les enquêteurs vous reprochent-ils ?
Ils m’ont demandé quelles sont les motivations de mon interview. Je leur ai dit qu’il y a une réunion des chefs d’Etat-major de la Cedeao qui vont voir comment mettre en place une force d’intervention et les modalités d’exécution. J’ai trouvé que je pouvais chercher une interview pour voir comment du côté d’Ansardine ils ont appréhendé cette question. J’ai eu les contacts d’Ensardine à travers les sources que j’ai au Mali.
Etant donné que nous passons tout notre temps à reprendre les dépêches des journaux occidentaux et étrangers en général, je me suis dit pourquoi pas nous-mêmes poser nos propres questions pour voir ce qui se passe au Nord Mali, puisque le Mali et le Sénégal sont deux pays voisins.
Deuxièmement, parce que je pense que tout ce qu’ils ont dit, ils le disent tout le temps sur les radios étrangères, Bbc, Rfi, France 24, Africa 24. Les dépêches sont reprises par la presse sénégalaise. Je n’ai pas compris vraiment le fond de cette affaire. L’interview devrait servir d’alerte pour renforcer la sécurité au Sénégal.
Donc vous pensez qu’il y a là un abus de pouvoir ?
Non, je ne pense pas à un abus de pouvoir. Je pense que c’est normal. Nous sommes dans un pays, on peut convoquer les gens et les entendre. Voilà, c’est tout. Chacun est dans son rôle. Moi, j’ai fait mon travail de journaliste. Je suis allé à la recherche de l’information. Il y a beaucoup de passages où les gens ont parlé. J’ai fait un travail de nettoyage, de pré-montage et tout. J’ai mis à la disposition de l’auditeur sénégalais l’information que, je crois, qu’il doit avoir pour comprendre ce qui se passe dans ce mouvement.
Pour la plupart, on n’entend que nos dirigeants parler. Le Président Macky Sall, lui-même, avait déclaré qu’il y a des Sénégalais parmi les re-belles au Nord Mali. On a fait que confirmer cette information. Je crois que l’essentiel est qu’on doit renforcer la sécurité au Sénégal.
Vous êtes libre ou vous devez retourner à la Dic ?
Ils m’ont dit qu’ils ont mes contacts. S’ils ont besoin de moi, ils vont me rappeler. J’ai dit qu’il n’y a pas de souci.
Pourquoi avez-vous décidé de donner la parole à Ensardine ?
Mais on donne la parole au gouvernement, moi j’ai eu l’occasion d’aller aux sources. On ne donne pas l’information avec une seule source. Donc, on est allé là-bas pour raconter aux gens ce qui se passe. On avait même envisagé d’envoyer un reporter au Mali pour qu’il nous fasse des reportages au lieu de toujours attendre qu’on nous raconte ce qui se passe chez nous.
Pour moi, les autorités doivent s’appuyer sur ce qu’on a donné pour avoir plus d’informations, afin de renforcer la sécurité. Le Quotidien avait titré il y a deux mois que le Sénégal est sous la menace islamique. Est-ce que vous avez été convoqués ? Si vous lisez Direct Info d’aujourd’hui (le numéro de samedi) Me Augustin a parlé de cellule dormante à Grand-Yoff. Pourquoi ils n’ont pas été convoqués ?»
Qu’est-ce que les enquêteurs vous reprochent-ils ?
Ils m’ont demandé quelles sont les motivations de mon interview. Je leur ai dit qu’il y a une réunion des chefs d’Etat-major de la Cedeao qui vont voir comment mettre en place une force d’intervention et les modalités d’exécution. J’ai trouvé que je pouvais chercher une interview pour voir comment du côté d’Ansardine ils ont appréhendé cette question. J’ai eu les contacts d’Ensardine à travers les sources que j’ai au Mali.
Etant donné que nous passons tout notre temps à reprendre les dépêches des journaux occidentaux et étrangers en général, je me suis dit pourquoi pas nous-mêmes poser nos propres questions pour voir ce qui se passe au Nord Mali, puisque le Mali et le Sénégal sont deux pays voisins.
Deuxièmement, parce que je pense que tout ce qu’ils ont dit, ils le disent tout le temps sur les radios étrangères, Bbc, Rfi, France 24, Africa 24. Les dépêches sont reprises par la presse sénégalaise. Je n’ai pas compris vraiment le fond de cette affaire. L’interview devrait servir d’alerte pour renforcer la sécurité au Sénégal.
Donc vous pensez qu’il y a là un abus de pouvoir ?
Non, je ne pense pas à un abus de pouvoir. Je pense que c’est normal. Nous sommes dans un pays, on peut convoquer les gens et les entendre. Voilà, c’est tout. Chacun est dans son rôle. Moi, j’ai fait mon travail de journaliste. Je suis allé à la recherche de l’information. Il y a beaucoup de passages où les gens ont parlé. J’ai fait un travail de nettoyage, de pré-montage et tout. J’ai mis à la disposition de l’auditeur sénégalais l’information que, je crois, qu’il doit avoir pour comprendre ce qui se passe dans ce mouvement.
Pour la plupart, on n’entend que nos dirigeants parler. Le Président Macky Sall, lui-même, avait déclaré qu’il y a des Sénégalais parmi les re-belles au Nord Mali. On a fait que confirmer cette information. Je crois que l’essentiel est qu’on doit renforcer la sécurité au Sénégal.
Vous êtes libre ou vous devez retourner à la Dic ?
Ils m’ont dit qu’ils ont mes contacts. S’ils ont besoin de moi, ils vont me rappeler. J’ai dit qu’il n’y a pas de souci.
Pourquoi avez-vous décidé de donner la parole à Ensardine ?
Mais on donne la parole au gouvernement, moi j’ai eu l’occasion d’aller aux sources. On ne donne pas l’information avec une seule source. Donc, on est allé là-bas pour raconter aux gens ce qui se passe. On avait même envisagé d’envoyer un reporter au Mali pour qu’il nous fasse des reportages au lieu de toujours attendre qu’on nous raconte ce qui se passe chez nous.
Pour moi, les autorités doivent s’appuyer sur ce qu’on a donné pour avoir plus d’informations, afin de renforcer la sécurité. Le Quotidien avait titré il y a deux mois que le Sénégal est sous la menace islamique. Est-ce que vous avez été convoqués ? Si vous lisez Direct Info d’aujourd’hui (le numéro de samedi) Me Augustin a parlé de cellule dormante à Grand-Yoff. Pourquoi ils n’ont pas été convoqués ?»
22 Commentaires
Assume
En Août, 2012 (14:43 PM)ASSUMES
Vrai
En Août, 2012 (14:54 PM)Dekendo
En Août, 2012 (14:58 PM)Les Supers Lundis
En Août, 2012 (14:59 PM)Profitez des supers lundis pour avoir des rabais sur les prix !
Rendez-vous sur samayobante. com
Ngor
En Août, 2012 (15:00 PM)FAUT PAS ATTENDRE QUE LA GUERRE TE SOIT DECLARéE POUR TE PREPARER A LA RIPOSTE: NOUS DEVONS RIPOSTER AVANT QUE CETTE BANDE DE PUTCHISTES NOUS ENVAHISSENT....
MALHEUREUSEMENT BEAUCOUP DE SENEGALAIS NEGLIGENT LE PROBLèME QUE CES BELLIGERANTS REPRESENTENT....
La Verite Ki Fache !!!
En Août, 2012 (15:05 PM)il faut surtout noter que l'ignorance est royale au senegal et les politichiens et " mar-a-boues" utilise cette ignorance a des fins propres = se remplir les poches en depouillant les populations du strict minimum( hygiene de vie ). voila tt le fatalisme primaire des senegalais ................
Fina
En Août, 2012 (15:10 PM)Mbaye Lo
En Août, 2012 (15:22 PM)Ashamed
En Août, 2012 (15:33 PM)Alkhourane
En Août, 2012 (15:42 PM)Tall
En Août, 2012 (15:57 PM)Ert
En Août, 2012 (16:45 PM)Un Citoyen
En Août, 2012 (17:17 PM)Salambaye
En Août, 2012 (17:34 PM)Zob
En Août, 2012 (17:38 PM)Listo
En Août, 2012 (17:48 PM)Maintenant n'importe quel va t'en guerre, rebelle, terroriste sait qu'au Sénégal, ils auront tribune et à longueur et d'interviews, dérouler tous leurs messages de propagande et de revendication!
Il n y a pas besoin de payer l'insertion, appelez simplement certains journalistes et ils vont accourir, pensant obtenir un scoop pour leur journal ou leur notoriété personnelle: ces gens là, le Sénégal, ils s'asseyent dessus!
Et évidemment ils vont déblatérer, délirer sur la liberté de la presse, le devoir d'informer et surtout en vous faisant des parallèles et des comparaisons qu'ils ne comprennent meme!
Quelqu'un l'a déjà dit, aucun journaliste n'a jamais accordé une interview à Bin Laden!
De meme , Rfi ou France 24 peuvenyt interviewer les gens de Ansar Dine, mais c'est parceque la France n'est pas en "front line", par contre, ces média n'accorderaient pas d'interview aux séparatistes Corses, ou à des leaders Basques: ce sont ces nuances là que certains de nos journalistes sont incapables de comprendre, il ne faut tant leur en vouloir, leur perception est limitée, mais il ne faut pas laisser faire ni prospérer: il faut sévir, point barre!
Lort
En Août, 2012 (18:55 PM)Wd
En Août, 2012 (19:10 PM)Vérité
En Août, 2012 (19:19 PM)Bro
En Août, 2012 (21:55 PM)UNE PRESSE PATRIOTIQUE NE PEUT ETRE PORTE VOIX DE TERRORISTES !!!
PARTOUT OU CES ENTURBANNES ONT PRIS LE POUVOIR C EST POUR IMPOSER LEUR VISION DE LA CHARIA ; LA VISION LA PLUS RETROGRADE ET REACTIONNAIRE DE L ISLAM QUI EST PAIX AVANT TOUT !!!
" UN VOLEUR ON LUI COUPE LA MAIN " !!! ??? CA CE N EST PAS UNE LOI CAR SUJET A INTERPRETATION ET SEULS DES ANIMAUX PEUVENT LE PRENDRE AUX PREMIER DEGRES !!!
TRES BIEN APRES TOUT CET INTELLECTUALISME , L ETAT ET LES SENEGALAIS SONT UNE FOIS DE PLUS AVERTIS .
AUJOURD HUI TOUS LES AFRICAINS DE LA SOUS REGION SONT MALIENS ET SI BAMOKO TOMBE CE SERA UN EFFET DOMINO ALORS QUE LA GUERRE SOIT DES A PRESENT PORTEE AU NORD MALI.
TOUTES LES ARMEES DE LA SOUS REGION DOIVENT ALLER COMBATRE AU MALI PENDANT QU ELLES PEUVENT ENCORE PRENDRE DES INITIATIVES DE NEUTRALISER CES BANDES D ILLUMINES.
WASSALAM
Rocco Siffredi
En Août, 2012 (08:26 AM)Bmakois
En Août, 2012 (08:58 AM)Participer à la Discussion