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«Les rapports d’enquête de l’Ofnac sont remis directement au procureur de la République. On a déposé plus d’une vingtaine de rapports d’enquête sur la table du procureur de la République», confie-t-elle.
Mais, s’empresse-t-elle de préciser pour se dédouaner : «Ce qu’il faudra noter dans le texte - c’est un argument de texte que j’invoque - ‘le dépôt du rapport auprès du procureur de la République dessaisit l’Ofnac’. Une fois le procureur saisi, nous sommes dessaisis.»
Donc, insiste Seynabou Ndiaye Diakhaté, «c’est à lui (le procureur de la République) de répondre éventuellement à une question par rapport aux suites réservées à ces rapports. Par rapport au principe de droit sur l’opportunité des poursuites, c’est lui qui apprécie librement la suite à donner à ces rapports. Je lui ai remis autant de rapports et mon travail s’arrête-là».
La suite réservée à ces rapports ne l’ébranle guère. «Je fais mon travail sans état d’âme et ça s’arrête-là. On m’a délimité un champ de compétences. Donc, je ne peux pas sortir de ce champ», souligne la présidente de l’Ofnac.
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