Vendredi 28 Février, 2025 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Justice

Samuel Sarr et l’Ige dans l’affaire de « La Maison du Sénégal » à New-York : Accusé de surfacturation de 2 milliards, il veut … racheter le terrain à 16,5 milliards

Single Post
Samuel Sarr et l’Ige dans l’affaire de « La Maison du Sénégal » à New-York : Accusé de surfacturation de 2 milliards, il veut … racheter le terrain à 16,5 milliards


Alors que la Division des investigations criminelles (Dic) vient de boucler le dossier relatif à la gestion de la Société africaine de raffinage (Sar) où il lui est reproché un trou de 9,7 milliards de francs Cfa, Samuel Sarr est encore mis en cause par l’Inspection générale d’État (Ige) dans le cadre de la mission de contrôle et de vérification de l’achat par l’Etat, sous le magistère de l’ancien Président Wade, d’un terrain à New-York pour y ériger « La Maison du Sénégal ».


Selon Libération, l’Inspection générale l’accuse de surfacturation portant sur deux (02) milliards de francs et d’avoir monté une garantie de dix (10) millions de dollars – cinq (05) milliards de francs - à travers sa société Afrinvest alors qu’il était ministre dans le gouvernement. Toutes choses qui ont poussé l’Inspection générale d’État a recommander que l’ancien ministre de l’Energie soit poursuivi.


D’après nos confrères, c’est une « violente » réponse que Samuel Sarr a adressée à l’Ige à la suite de la réception du rapport provisoire. Avant de se dire prêt à racheter le terrain à trente-trois (33) millions de dollars - 16,5 milliards de francs.


Dans ses explications, il a affirmé que face aux menaces de poursuites judiciaires qui pesaient sur le Sénégal, le président Wade l’avait instruit de trouver douze (12) milliards de francs Cfa dans un délai de quinze jours. C’est ainsi qu’il a levé, à la suite d’un mandat spécial, dix (10) millions de dollars – cinq (5) milliards de francs Cfa - à la Société générale de banque au Sénégal (Sgbs) garantis par la société Afrinvest, qui supportait 1 %.


Par ailleurs, toujours dans sa réponse, il n’a pas manqué d’indiquer à l’Inspection générale d’État que l’Etat restait lui devoir la somme de deux-cent-quarante-cinq (245) millions de francs représentant les billets qu’il a pris en charge dans le cadre des voyages effectués avec l’Agent judiciaire et l’avocat de l’Etat.


Toujours selon nos sources, Samuel Sarr n’a pas manqué de qualifier le pré-rapport de l’Ige de « diffamatoire », non sans prendre à témoin celui qui était alors Chef de la mission du Sénégal à l’ONU, Paul Badji, aujourd’hui ambassadeur à Paris.


Mieux encore, l’ancien ministre de l’Energie est même allé jusqu’à dire des corps de contrôle de l’Etat que leurs « audits et enquêtes sont plombés », car dépouillés de leur indispensable confidentialité.