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Allant plus loin dans ses propos, l’ancien conseiller marketing de l’Iaaf dit avoir découvert des accusations auxquelles il a répondu à la commission d’éthique.
«Ils ont persisté en disant que je suis allé à une réunion, le 4 décembre 2012, à Moscou. J’avais répondu le 11 mai 2015 à cette accusation, montrant que j’étais à Monaco. Je suis arrivé à Moscou le 5 au soir. C’était une des accusations de la justice française. Habib Cissé, qui est un des prévenus, m’a disculpé disant que j’étais arrivé postérieurement à cette réunion. Ils n’en ont pas tenu compte. Donc, j’ai l’impression qu’il y avait une volonté de nous enfoncer quelles que soit les preuves qu’on allait présenter», ajoute Massata Diack.
Autant de faits, campe-t-il, qui font qu’«Il n’y avait aucune raison d’aller répondre parce que les faits présumés ne se sont pas produits en France. On parle d’événements en Russie, à Monaco, au Qatar, au Sénégal, en Turquie, au Japon. En quoi la justice française est-elle compétente pour des faits présumés qui se sont passés hors de son territoire ? Il n’y avait aucune raison de comparaître vu les circonstances».
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