
26 octobre 2014 à Catane, Italie. Une voiture se gare devant une maison quelconque. Un jeune homme sort de la demeure en pantoufles. Il tient un couteau à la main. La jeune dame qui venait pour mettre les choses au point et lui dire adieu, n’imaginait pas qu’elle vivait ses derniers instants. Que l’homme qu’il a aimé, chéri et contre lequel son père, l’a mise en garde à plusieurs reprises, allait mettre fin à ses jours.
Après un dialogue de sourd, une violente dispute, son ex lui assène de violents coups de couteau à l’abdomen. Les témoins sous le choc appellent les secours. Le meurtrier prend la fuite, laissant derrière lui ses pantoufles, son couteau et le cadavre de sa victime. Il reconnaîtra les faits après son arrestation, qui n’a pas été difficile selon les enquêteurs italiens.
La victime se nomme Veronica Valenti, 30 ans au moment des faits. « Une bonne fille, qui ne méritait pas cette fin terrible », selon son père, Joseph Valenti. Le meurtrier s’appelle, lui, Gora Mbengue. Il avait 27 ans à l’époque du meurtre. Il était manutentionnaire dans une entreprise de boissons gazeuses. Il est décrit comme un passionné de hip hop qui se faisait appeler « Boy Jordan », « The Boss » ou « Bad Boy ». C’est dire…
D’autant qu’une connaissance confie : « Avant, Gora était un type normal, mais après, il était étrange, se battait souvent avec beaucoup de violence. »
À preuve : Pour avoir « seulement parlé avec Veronica », Gora avait pété l’arcade sourcilière à un de ses amis.
Les alertes du père de la victime à sa fille n’eurent pas un écho immédiat. « J’avais toujours dit à Veronica d’être prudente. Je ne suis pas raciste, mais j’ai toujours dit que nous devons être prudents. Ils ont d’autres cultures, d’autres religions, d’autres façons de vivre. »
Lorsque Veronica a décidé de mettre un terme à la relation, enfin, Gora ne l’a pas accepté. Au lieu de déployer la force de l’argument des preuves d’amour pour reconquérir le cœur de sa dulcinée, il a choisi l’argument de la force du couteau pour abréger sa vie.
Il a été condamné à 30 ans de prison hier, vendredi 11 novembre.
11 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2016 (10:52 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (11:16 AM)Beugeuntè Wounou
En Novembre, 2016 (11:27 AM)Sènègalais mbokam rèk lay rèy
Sènègalais dounou bènno moukk
Lii niawna torrop.
Anonyme
En Novembre, 2016 (11:37 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (15:05 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (15:30 PM)Radar
En Novembre, 2016 (15:46 PM)Les sénégalais en général ne sont pas violents. Ce drame est heureusement un cas isolé.
Il y'a des centaines de milliers de sénégalais qui vivent en Europe et qui n'ont jamais eu d'histoire.
Anonyme
En Novembre, 2016 (22:24 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (23:30 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (02:45 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (04:45 AM)Participer à la Discussion