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Le premier président de la Cour d’appel de Dakar, le juge Demba Kandji, a présidé ce jeudi 11 août 2016, l’audience solennelle de prestation de serment de Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté, présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac).
A l'ancienne Doyenne des juges du Tribunal régional hors classe de Dakar, il dira : «Votre mission, Mme Seynabou Ndiaye, devra être efficace, reposer sur une politique clairement définie et être partagée par tous les acteurs, une large coopération avec les services de détection et de répression en conformité avec les instruments intégrés et les recommandations du Groupe d’action financière et internationale (Gafi). Elle devra aussi être soutenue par voie de formation permanente dans les nouvelles techniques d’investigation en matière de crimes organisés».
Le juge Demba Kandji ajoute à l'intention de la remplaçante de Mme Nafi Ngom Keïta que sa «performance sera évaluée non pas en fonction de la qualité des cas de fraudes et de corruption, mais plutôt par la qualité et la pertinence de (ses) enquêtes qui devront être exhaustives afin de permettre à la justice de parachever (son) travail».
Pour mener à bien ses enquêtes, la présidente de l’Ofnac devra, dit-il, «porter en bandoulière les valeurs cardinales, d’indépendance, d’impartialité, de transparence et de confidentialité». «C’est ce problème de regard citoyen qui soumet le gouvernement à un exercice régulier et permanent de reddition des comptes. Plus qu’une exigence démocratique, on peut même considérer que la reddition des comptes est devenue un impératif économique tant les richesses nationales sont fragilisées par les phénomènes de la corruption et de la fraude. C’est pour avoir pris la pleine mesure du danger de ces phénomènes que la communauté internationale a décidé de prendre à bras le corps ce phénomène», note le magistrat.
Après avoir revisité le parcours de la nouvelle patronne de l’Ofnac, Demba Kandji a soutenu que Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté dispose «des capacités et compétences nécessaires, pour ensemble et de concert avec les autorités juridictions et d’autres secteurs de l’administration, réaliser les exigences d’intégrité et de responsabilité requises dans un Etat de droit».
2 Commentaires
Anonyme
En Août, 2016 (05:54 AM)Anonyme
En Août, 2016 (07:00 AM)Tu aurais pu chasser de chez toi ces dizaines de villageois que nous sommes.Kandji yalla nala yalla aare
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