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L'enfant avait passé tous les tests médicaux avec succès. Les parents
des autres élèves ont obtenu l'annulation de sa visite annuelle dans une école de la banlieue de Manchester. "Nous sommes traités comme des lépreux", s'est indignée la maman du petit garçon.
La menace Ebola grandit et touche désormais l'Europe. L'Espagne, où un premier cas d'infection hors Afrique s'est manifesté, est en alerte
rouge. Face à la propagation de la maladie, la peur gagne du terrain. En Grande-Bretagne, Kofi Mason-Sesay, un garçon de neuf ans qui vit en Sierra Leone, a été refusé dans l'établissement scolaire qu'il a l'habitude de fréquenter chaque année.
Sa maman, Miriam, une Britannique de 48 ans, est à la tête d'une organisation humanitaire chargée de scolariser des villages isolés de Sierra Leone. Elle y vit avec Kofi, son fils de neuf ans. Veuve du père du jeune garçon, décédé à 35 ans d'une infection foudroyante, elle s'est jurée d'emmener son fils à chacun de ses voyages, notamment en Grande-Bretagne où elle retourne deux fois par an pour sensibiliser les élèves britanniques au travail de son association.
Pendant leur séjour d'un mois en Angleterre, Kofi, né à Londres en 2005, suit des cours dans une école de la banlieue de Manchester. Etablissement qu'il était censé retrouver la semaine dernière. Mais les parents d'autres élèves de l'école ont fait interdire sa venue. "Nous ne devons prendre aucun risque", a lancé au Daily Mail Richard Chamberlain qui avoue avoir pensé retirer ses deux enfants de l'école si la direction de celle-ci autorisait la venue de Kofi. Pourtant, ce dernier a passé avec succès tous les tests médicaux.
"Tous les médias nous disent que la période d'incubation est de plus de 21 jours. Si ça tombe, il pourrait être infecté du virus depuis 20 jours. Qu'est-ce qu'on en sait?", interroge-t-il. Une autre mère de famille confirme au travers de ses propos la psychose engendrée par la venue du jeune garçon. "Les enfants ne peuvent être exposés à aucun risque", a lancé Serenity McCann. "J'aurais été très inquiète de le savoir au contact d'autres élèves. Cela aurait provoqué une grande panique".
La direction de l'école, elle, a déploré avoir dû se ranger du côté des parents, dont elle souligne l'hystérie inconsidérée. "De nombreux parents m'ont contacté pour exprimer leur crainte", a écrit la directrice de l'école. "Nous sommes traités comme des lépreux. Quelle tristesse", s'est contentée de déclarer la maman de Kofi.
5 Commentaires
Fjjdsgv
En Octobre, 2014 (11:53 AM)Gaz
En Octobre, 2014 (14:11 PM)Allo
En Octobre, 2014 (15:49 PM)Il est plus facile de garder ton fils a la maison que d'avoir a mettre en quarantaine des centaines d'eleves, leurs centaines de familles et les amis de ces centaines de familles!!!
Il faut savoir raison garder !
Bande De C....
En Octobre, 2014 (17:58 PM)Doxandem
En Octobre, 2014 (19:10 PM)Participer à la Discussion