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La jeune égérie de la lutte contre le dérèglement climatique estime que l'autisme peut-être un "super pouvoir" s'il est géré dans de bonnes circonstances et avec les bons ajustements. La jeune Suédoise Greta Thunberg s'est fait connaître mondialement pour avoir initié la grève étudiante pour le climat. Depuis la fin du mois d'août, l'adolescente de seize ans sèche en effet les cours chaque vendredi pour faire le piquet devant le parlement suédois à Stockholm.
Le 4 décembre 2018, Greta Thunberg prend la parole à la COP24, le sommet des Nations unies sur les changements climatiques, et appelle les jeunes du monde entier à faire la grève des cours une fois par semaine. Un appel reçu cinq sur cinq en Belgique, comme on peut le constater depuis le mois de janvier. Adulée par certains, détestée par d'autres En quelques mois à peine, la jeune suédoise est devenue une icône de la lutte contre le dérèglement climatique.
Adulée par certains, critiquée voire détestée par d'autres, la native de Stockholm ne laisse personne indifférent. Et pour cause, il n'est pas commun de voir une jeune fille de 16 ans remettre les grands leaders mondiaux à leur place. Une précocité mentale qu'elle doit en partie à une particularité dont elle est fière. En effet, Greta Thunberg, comme sa soeur Beata, est atteinte du syndrome d'Asperger, un trouble autistique sans déficience intellectuelle.
Le syndrome d'Asperger se caractérise notamment par une altération des interactions sociales générant de l'isolement et de la souffrance, mais aussi par le développement d'intérêts concernant des domaines variés comme les sciences, la littérature, les mathématiques ou encore l'écologie dans le cas de la Suédoise.
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