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Joe Biden en avait fait une promesse de campagne mais le retour de l'Amérique dans l'accord de Vienne s'annonce comme l'un des dossiers les plus complexes de son mandat.
En trois ans, Téhéran a su exploiter la confusion pour étoffer son programme nucléaire, ce qui aujourd'hui consolide la position de conservateurs américains comme John Bolton. "Joe Biden a tort de penser qu'il pourra rejoindre l'accord sur le nucléaire avec l'Iran", estime l'ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, ajoutant que "c'était un mauvais accord qui a été conclu en 2015 et qui depuis ne s'est pas amélioré. Les États-Unis ont désormais un avantage certain sur L'Iran."
Pour Emma Soubrier, chercheuse française à l'Arabe Gulf States Institute de Washington, l'administration Biden se trouve effectivement dans une "situation délicate", et la volonté seule du président américain ne suffira pas tout de suite à endiguer la course iranienne à l'armement nucléaire.
Un quatrième cycle de discussions indirectes a débuté vendredi à Vienne entre représentants américains et iraniens sur les conditions d'un retour des États-Unis dans le Plan d'action global commun conclu à Vienne en juillet 2015 et du respect par Téhéran de ses obligations, dont le pays s'est affranchi progressivement depuis deux ans.
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