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Nicolas Sarkozy a adressé un mea culpa. Il est revenu sur l'épisode du "casse-toi pauvre con". "J'ai cédé aux provocations" a-t-il regretté.
Nicolas Sarkozy a changé. Du moins, c'est ce qu'il affirme. Dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien vendredi, l'ex-président de la France s'est présenté comme quelqu'un de différent de 2007 et 2012.
Le parler-vrai peut être brutal
Il est notamment revenu sur les erreurs de son mandat qui ne sont pas politiques. Mais comportementales. "Il y a beaucoup de choses que je referais différemment", a-t-il indiqué. "Pas sur la Libye, la politique économique, mais sur moi et ma façon d'être". Son côté omniprésident, son caractère "bulldozer", il le regrette et ose se comparer à un "toutou".
"Aujourd'hui, je prends plus de précaution. Vous avez vu comme je suis calme maintenant?
Nicolas Sarkozy a changé. Du moins, c'est ce qu'il affirme. Dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien vendredi, l'ex-président de la France s'est présenté comme quelqu'un de différent de 2007 et 2012.
Le parler-vrai peut être brutal
Il est notamment revenu sur les erreurs de son mandat qui ne sont pas politiques. Mais comportementales. "Il y a beaucoup de choses que je referais différemment", a-t-il indiqué. "Pas sur la Libye, la politique économique, mais sur moi et ma façon d'être". Son côté omniprésident, son caractère "bulldozer", il le regrette et ose se comparer à un "toutou".
"Aujourd'hui, je prends plus de précaution. Vous avez vu comme je suis calme maintenant?
Un vrai toutou", lance-t-il confessant avoir beaucoup appris de la défaite. Il est d'ailleurs revenu sur le "casse-toi pauvre con" adressé à un visiteur du salon de l'agriculture. Une remarque qui lui colle à la peau.
"J'ai des regrets, j'ai cédé à la provocation. Une personne m'avait insulté, c'était son droit après tout. Je n'aurais pas dû lui faire de publicité" commente-t-il. "J'ai tellement de convictions que je vais parfois trop rapidement à la réponse. Le parler-vrai peut devenir un parler-brutal. Et cela peut blesser".
"Pas focalisé sur mon nombril"
Confronté à sept lecteurs du quotidien, le président des Républicains est revenus sur les différentes questions internationales (Syrie, Daech) en poitant le manque de leadership de François Hollande ou en affirmant vouloir supprimer les 35 heures. Quant à 2017, il a refusé dévoiler ses plans.
"Si je vous réponds maintenant, je me mets dans la course. Quelle sera alors mon autorité pour rassembler et pacifier ensuite tout le monde?? Dans trois mois, il y a les élections régionales. Si je dis dans le Parisien que je suis ou non candidat, je mets par terre la campagne de tous les candidats. Je ne suis pas focalisé sur mon nombril".
"J'ai des regrets, j'ai cédé à la provocation. Une personne m'avait insulté, c'était son droit après tout. Je n'aurais pas dû lui faire de publicité" commente-t-il. "J'ai tellement de convictions que je vais parfois trop rapidement à la réponse. Le parler-vrai peut devenir un parler-brutal. Et cela peut blesser".
"Pas focalisé sur mon nombril"
Confronté à sept lecteurs du quotidien, le président des Républicains est revenus sur les différentes questions internationales (Syrie, Daech) en poitant le manque de leadership de François Hollande ou en affirmant vouloir supprimer les 35 heures. Quant à 2017, il a refusé dévoiler ses plans.
"Si je vous réponds maintenant, je me mets dans la course. Quelle sera alors mon autorité pour rassembler et pacifier ensuite tout le monde?? Dans trois mois, il y a les élections régionales. Si je dis dans le Parisien que je suis ou non candidat, je mets par terre la campagne de tous les candidats. Je ne suis pas focalisé sur mon nombril".
1 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2015 (14:27 PM)Participer à la Discussion