La vague de violence qui a envahi le Gabon après l’élection jugée «controversée» d’Ali Bongo commence à faire des victimes dans les rangs des étrangers. Des assaillants fortement armés ont pris pour cible les étrangers, notamment les ressortissants Ouest africains, accusés, selon des sources établies au Gabon, d’avoir pris part au scrutin. Les plus exposés parmi les ressortissants Ouest africains sont certainement ceux qui sont établis dans des contrées éloignées de la capitale ou situés dans des zones favorables à l’opposition. Selon des sources généralement bien informées, le jeune Sénégalais répondant au nom de Mamour Tine, âgé de 22 ans, a été attaqué, puis froidement abattu par des manifestants fortement armés qui ont ensuite pillé sa boutique. Il a foulé le sol du Gabon en 2007 et exerçait comme commerçant à Port-Gentil, la capitale économique du Gabon, avant de se fixer à Bitame, une localité située à 700 km de Libreville. Selon Amar Ly, oncle du défunt, qui s’exprimait à travers les ondes de la Rfm, Mamour Tine aurait été enterré sur place du fait de l’éloignement de la localité. Selon toujours les mêmes sources, les ressortissants Ouest africains, conscients que la violence qui a gagné le Gabon n’est pas prête à s’estomper, sont en train de se regrouper pour aller ensemble se réfugier dans les différentes ambassades.
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