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Ce vendredi 13 décembre 2024, le ministre de la Présidence, de la Justice et des Relations avec les tribunaux, Félix Bolaños, a participé à Bruxelles au deuxième Conseil "Justice et affaires intérieures " (JAI)de la Présidence hongroise-et au premier-après la nomination de la nouvelle Commission européenne. Lors de la session Justice, ils ont discuté de diverses initiatives législatives, y compris deux propositions de directives : l'une sur le trafic de migrants et l'autre sur l'abus sexuel des mineurs.
Rejet de la criminalisation de l'aide humanitaire
Les ministres de la justice de l'Union européenne ont débattu d'une proposition de directive établissant des normes minimales pour prévenir le trafic de migrants. Ces derniers mois, l'Espagne a été à l'avant-garde du rejet de la criminalisation de l' aide humanitaire et, par conséquent, de la nécessité d'inclure une clause dans les articles de cette directive afin d'exclure l'aide humanitaire aux migrants de toute sanction.
Par conséquent, lors du débat de ce matin, le ministre a défendu la demande de cette garantie, qui concerne surtout les membres directs de la famille et les organisations humanitaires impliquées dans le sauvetage et l'assistance aux migrants.
En tout état de cause, l'administration espagnole continuera à soutenir pleinement ces organisations tout en intensifiant la lutte contre les organisations criminelles qui se consacrent à la traite des êtres humains, défendant ainsi une approche migratoire fondée sur les droits de l'homme et la sécurité des frontières.
Lutte contre l'abus sexuel et l'exploitation sexuelle des enfants et contre le matériel pédopornographique
Un autre élément central de la réunion a été la proposition de directive relative à la lutte contre l'abus sexuel et l'exploitation sexuelle des enfants et contre le matériel pédopornographique.
L'Espagne a rejeté l'orientation générale de la directive, estimant que la définition du consentement dans la directive devrait être plus large et plus ambitieuse, conformément à la législation la plus avancée, y compris celle de l'Espagne.
Le ministre a reconnu les changements apportés ces derniers mois à la demande de l'Espagne, entre autres pays.
Il s'agit, par exemple, de définir le consentement de manière positive et non négative, ou d'envisager des délits dans la sphère numérique, domaine dans lequel l'Espagne a également été pionnière.
Cependant, ces avancées n'ont pas été suffisantes pour que l'Espagne soutienne le texte dans son état actuel.
Lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé
Enfin, en ce qui concerne les initiatives non législatives, la JAI a traité de la lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé, ainsi que de la lutte contre l'impunité dans le contexte de la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine, entre autres.
2 Commentaires
Reply_author
En Décembre, 2024 (11:46 AM)En tout cas l Espagne va régularisé tous
Ses immigres
Samba Taif
En Décembre, 2024 (12:43 PM)EL PRÉSIDENTE PEDRO SÁNCHEZ MINTE MUCHO Y LA DA IGUAL MIENTRAS DUEEN MONCLOA
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