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John Hinckley, qui a tenté d'assassiner le président américain Ronald Reagan en 1981, va être libéré le 5 août prochain après plus de trente ans passés dans un hôpital psychiatrique. Mais la justice a assorti cette remise en liberté de strictes conditions de soins et de surveillance.
Depuis l'année dernière, John Hinckley a le droit de sortir 17 jours par mois de l'hôpital psychiatrique où il est interné, pour rendre visite à sa mère. C'est dans cette maison familiale en Virginie que l'Américain de 61 ans devra vivre, lorsqu'il sera définitivement libéré.
Lors de son procès en 1982, John Hinckley avait été reconnu non coupable pour la tentative d'assassinat de Ronald Reagan pour raisons psychiatriques. Il avait alors justifié son acte, en affirmant qu'il voulait impressionner l'actrice américaine Jodie Foster. Un an auparavant, John Hinckley avait gravement blessé Ronald Reagan, en lui tirant dessus à plusieurs reprises. L'attaché de presse du président, lui, est resté partiellement paralysé à vie, après avoir reçu une balle dans la tête.
Après plus de 30 ans d'internement, les médecins considèrent que le tireur ne représente plus un danger pour la société ou pour lui-même. Sa remise en liberté est toutefois soumise à certaines conditions : il devra consulter un psychiatre une fois par mois et il devra informer les autorités américaines à chacun de ses déplacements. Si John Hinckley ne respecte pas l'une de ses conditions, il prend le risque d'être à nouveau interné à Washington.
2 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2016 (09:01 AM)Anonyme
En Juillet, 2016 (12:43 PM)Participer à la Discussion