
Ce, à l’image du lutteur Gouye Gui face à ses adversaires. Malheureusement, le prévenu trahi par ses murmures étouffés et son gestuel a été appelé à la raison par le juge lui-même qui lui a fait comprendre que cela ne vaut pas le coup. «Ah da ngay maa beug jaat’’, waa so parée nga wax meu’’ (Ah tu veux m’hypnotiser, d’accord, fais-mois signe quand tu seras prêt), a dit le juge au prévenu.
Ce dernier, chauffeur de car de son état, a été arrêté pour avoir tenu tête à deux agents de police en civil. Du récit de son histoire, il ressort que G. Seck, s’était permis de stationner son véhicule en plein milieu de la route. Cet attitude avait eu l’heur d’entrainer un embouteillage sur la route. Des policiers qui étaient dans les parages, à bord de leur véhicule de marque L200 sont alors intervenus pour lui demander son permis. Il dit leur avoir opposé un niet catégorique en leur réclamant la preuve qu’ils étaient des agents de la police. Ce que ces derniers ont fait en lui présentant leurs cartes professionnelles avant de récupérer son permis et de prendre place, dans leur véhicule en direction du Commissariat central de Dakar.
Sommé de les suivre, G. Seck dit avoir refusé. Seulement ayant pris conscience que les policiers allaient partir avec son permis de conduire, il dit avoir pris place dans le véhicule à l’insu de ses occupants. Une attitude qui a mis en rogne les policiers qui l’ont demandé de descendre de leur véhicule. Devant l’entêtement du chauffeur qui semblait être déterminé à récupérer son permis de conduire, les policiers ont fini par l’arrêter pour ces chefs d’inculpation.
Le parquet qui a relevé le comportement déplorable du conducteur du véhicule de transport en commun a requis un mois ferme contre le mis en cause qui, aujourd’hui vient de boucler ses 20 jours de détention provisoire. Le juge a mis l’affaire en délibéré.
Le parquet qui a relevé le comportement déplorable du conducteur du véhicule de transport en commun a requis un mois ferme contre le mis en cause qui, aujourd’hui vient de boucler ses 20 jours de détention provisoire. Le juge a mis l’affaire en délibéré.