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L’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis est en effervescence. La Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) a vivement dénoncé le non-respect des engagements pris par le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahman Diouf, lors de sa dernière visite à l’université. Ces promesses, notamment la livraison de plusieurs infrastructures essentielles avant la rentrée d’octobre 2024, demeurent pour l’instant sans suite.
Lors d’un point de presse, la CESL a rappelé les engagements pris par le ministre, parmi lesquels figuraient la finalisation des travaux du restaurant n°2 et la mise en place d’une plateforme moderne dans le village O. « À ce jour, aucun signe de progrès concret n’a été constaté, suscitant une frustration croissante parmi les étudiants », a déclaré la CESL.
Cette déception est aggravée par des problématiques persistantes : « Le retard récurrent dans le paiement des bourses, l’absence du Wi-Fi promis, et une insuffisance criante des infrastructures pour accueillir les nouveaux bacheliers. Ces lacunes exacerbent les difficultés quotidiennes sur le campus, plongeant les étudiants dans une précarité insoutenable », a-t-elle ajouté.
Au-delà des revendications matérielles, la CESL a également pris position sur des questions plus larges. Elle a appelé à l’abrogation de la loi d’amnistie, qu’elle considère comme un obstacle à la justice pour les "camarades martyrs".
La situation vécue par les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor a également été dénoncée, la CESL exprimant sa solidarité avec ses pairs touchés par cette décision.
La Coordination des étudiants de Saint-Louis a fustigé « le silence et l’inaction de l’État » et promis de prendre ses responsabilités. « Nous ne resterons pas spectateurs de notre propre abandon », ont affirmé ses représentants lors de l’assemblée. Ils imputent d’ores et déjà aux autorités la responsabilité de toute escalade future, laissant entendre que des actions fortes pourraient suivre.
10 Commentaires
Thiow Li
En Décembre, 2024 (14:59 PM)Reply_author
En Décembre, 2024 (15:08 PM)Reply_author
En Décembre, 2024 (15:20 PM)Reply_author
En Décembre, 2024 (19:56 PM)Anonyme
En Décembre, 2024 (15:15 PM)Reply_author
En Décembre, 2024 (15:19 PM)Reply_author
En Décembre, 2024 (15:23 PM)En 2012 quand Macky Sall arrivait au pouvoir, les caisses étaient vides mais avec son expérience et son carnet d'adresses, il a pu décanter la situation sans faire de bruit.
Ces aventuriers qui ont promis monts et merveilles sans savoir comment ça marche ont préféré passer le temps à accuser leurs prédécesseurs. Dans quelques mois ce sera des contestations dans tous les secteurs. Diouf comme Sonko sont de beaux parleurs mais ils sont nuls. Si vous comptez sur ces vendeurs d'illusions pour changer le Sénégal, vous rêvez debout. Ils n'ont pas les solutions.
Après les étudiants, les enseignants vont suivre dans la contestation. Yaggatoul.
Ils sont tout simplement nuls.
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En Décembre, 2024 (18:30 PM)Il a fait le tour des université du digère rek
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En Décembre, 2024 (18:34 PM)Aida
En Décembre, 2024 (18:44 PM)Le Sénégal En Danger
En Décembre, 2024 (20:13 PM)Jub Jul Jettent Ti
En Décembre, 2024 (12:32 PM)Participer à la Discussion