Le gouvernement sénégalais a pris la décision de porter à 3 500 francs CFA la dépense par élève dans les différents établissements scolaires du pays, a révélé, mardi à Ziguinchor (Sud), le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, précisant que cette décision entrera en vigueur, à partir de 2014.
’’Jusqu’à présent, l’évaluation qui a été faite du montant dépensé dans les écoles par élève est de l’ordre de 400 à 600 francs. A partir de 2014, nous avons décidé d’injecter directement au niveau des écoles 3500 francs par élève’’, a-t-il annoncé au cours d’une réunion du comité régional de développement (CRD) consacré à l’éducation.
Toutefois, le ministre de l’Education a rappelé ’’qu’il y a une obligation de responsabilité, de redevabilité et d’imputabilité’’.
’’Nous mettrons en place des structures de supervision, de contrôle et de vérification qui permettront de savoir que cet argent injecté directement dans les établissements va à l’amélioration de la qualité de l’enseignement’’, a-t-il expliqué.
Le ministre de l’Education nationale a par ailleurs annoncé que son département va accroître les moyens alloués aux inspections d’académie et aux inspections de l’éducation et de la formation (IEF).
Serigne Mbaye Thiam a précisé que le budget de son ministère, pour l’exercice 2013, s’élève à 352 milliards de francs CFA. Sur ce montant, 306 milliards sont destinés au paiement des salaires, des primes et des indemnités, soit 87% en valeur relative.
Il a rappelé que le gouvernement a finalisé la rédaction, en janvier dernier, d’une nouvelle lettre de politique sectorielle pour l’éducation et la formation à l’horizon 2025.
Selon lui, ''cette nouvelle lettre de politique sectorielle a été opérationnalisée dans le cadre d’un nouveau programme dénommé PAQUET (Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence)''.
Il a souligné que le PAQUET remplace le PEDEF (Programme décennal de l’éducation et de la formation), en rappelant que son évaluation a montré que le Sénégal a fait des progrès dans le domaine de l’accès et de l’équité.
‘’Les prochains défis que nous avons, c’est le défi de la qualité. Le gouvernement a pris l’option d’avoir une éducation de base de 10 ans, l’ambition de porter tous les enfants du préscolaire à la fin au moins du moyen’’.
’’Le gouvernement a décidé de jouer sur la qualité de l’enseignement en agissant sur l’intrant principal de la qualité qui est la qualité des enseignants. Par d’abord le relèvement du niveau de recrutement’’, a-t-il encore déclaré.
Il a signalé que ''le gouvernement a recruté récemment 2 188 élèves-maîtres sur la base d’un concours et non sur le quota sécuritaire ou à la discrétion du ministre''.
Il s’agit, selon lui, de miser ainsi sur la qualité de la formation des enseignants.
Ont pris part à la rencontre les autorités administratives, les responsables des écoles, les représentants des syndicats d’enseignants ainsi que les associations des parents d’élèves de la région.
Avant le démarrage des travaux, Serigne Mbaye Thiam a visité des écoles de la commune de Ziguinchor.
26 Commentaires
Populisme
En Juin, 2013 (19:48 PM)Bof
En Juin, 2013 (19:48 PM)@tfm
En Juin, 2013 (19:51 PM)Pere Noel Sale
En Juin, 2013 (19:53 PM)Keurigne Thiambay!!
En Juin, 2013 (19:56 PM)Marrrrr
En Juin, 2013 (19:58 PM)Fene Kesse
En Juin, 2013 (19:59 PM)Ministre Menteur
En Juin, 2013 (20:00 PM)Voila
En Juin, 2013 (20:13 PM)MERCI POUR CETTE DECISION AMBITIEUSE
Quel Système
En Juin, 2013 (20:20 PM)l'enseignement à distance, les cours en ligne, la scolarisation à domicile...sont à explorer, valoriser...
on paie trop d'impôts et qui en profitent
[email protected]
En Juin, 2013 (20:25 PM)je ne comprends pas un gouvernement qui refuse de satisfaire les enseignants sous pretexte il n`ya pas d`argent comment ils vont pouvoir financer pour les eleves.
bayilene fene car vous le devez au moins a vos enfants
Le Malin
En Juin, 2013 (20:25 PM)Doulkat Bi
En Juin, 2013 (20:26 PM)Patriote2013
En Juin, 2013 (20:28 PM)Keurigne Mew Thiamm
En Juin, 2013 (20:30 PM)Dg
En Juin, 2013 (20:36 PM)Le BAC général et littéraire ne fera jamais développer le Senegal
Des écoles de formation professionnelle et des lycées professionnels et de technologiques feront du SENEGAL un pays émergent.
Les littéraires ne font que parler, la plupart sont de véreux politiciens.
IL FAUT DES SERIES SCIENTIFIQUES ET PROFESSIONNELLES POUR SENEGAL EMERGENT
Dembel
En Juin, 2013 (20:45 PM)1-Si c’est cela qui va résoudre le problème, il aurait fallu depuis longtemps en appeler a une modique participation des parents d’élèves. 10 francs par élève et par jour, soit 300 francs par mois ou encore 3600 francs par an, cela est la portée de tout le monde, même ceux qui ont 10 enfants à l’école.
2-Il faut revoir les ratios des dépenses fonctionnement, notamment des salaires du personnel, par rapport par rapport à tout le reste, et pas seulement dans le secteur éducation, mais dans tous les secteurs, notamment la sante ou les dépenses de personnel sont aussi de l’ordre de 90%, au détriment des dépenses essentielles que sont les équipements, la formation, les structures d’accueil (hôpitaux, salles de classe) et tutti quanti. Naturellement sans les enseignants ou les médecins et autres professionnels de la santé, il ne saurait y avoir éducation ou santé, mais aussi faudrait-il qu’ ils soient outillés et équipés de façon adéquate.
On devrait rééquilibrer les structures budgétaires dans tous les secteurs de manière à affecter l’essentiel des ressources à ce qui constitue l’objet même du secteur en question. Les dépenses de personnel ne devraient en aucun cas dépasser 30 à 40% de l’ensemble du budget.
A
En Juin, 2013 (20:46 PM)Dinge
En Juin, 2013 (21:14 PM)Thierry12
En Juin, 2013 (21:28 PM)Réponse Au Post De Malick Dia
En Juin, 2013 (07:28 AM)Fdf
En Juin, 2013 (07:45 AM)Mool
En Juin, 2013 (09:17 AM)CETTE AGENCE NE PARVIENT PAS A PAYER SES EMPLOYES DEPUIS 3 MOIS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Katato
En Juin, 2013 (09:40 AM)Alakham
En Juin, 2013 (12:29 PM)OPTION AU CONCOURS D'ENTREE EN 6EME 2013:
UNE INITIATIVE DIRIGEE CONTRE L'ENSEIGNEMENT FRANCO-ARABE.
A presque deux mois de la fin de l'année scolaire, les déclarants responsables des écoles privées de Guédiawaye ont été informés, à leur grande surprise, de la décision prise en dernière minute par le ministère de l'Education nationale de modifier, tant dans son fond que dans sa forme, l'organisation du Certificat de Fin d'Etudes Elémentaires (C.F.E.E.) de 2013.
Examinée à la loupe, cette initiative, dont ni les motivations ni les objectifs n'ont été révélés aux chefs d'établissement du département, ne nous semble nullement opportune.
En effet, en ôtant aux élèves des C.M.2 de l'enseignement franco-arabe la possibilité qu'ils avaient jusqu'en 2012 de se présenter aux deux concours d'entrée en sixième prévus, et en leur imposant de désormais opter pour l'un desdits examens, la nouvelle version du C.F.E.E. les pénalisent lourdement, en restreignant leurs voies d'accès au cycle moyen. Ce qui, conséquemment, multipliera pour eux les risques de se retrouver dans la rue ou de redoubler la classe de C.M.2, en cas d'échec.
Par ailleurs, sachant qu'au terme de six années (neuf pour ceux ayant débuté au préscolaire) d'apprentissages assidus en français et en arabe ils se trouveront dans la fâcheuse obligation d'opter pour le "Français" ou pour le "Franco-arabe", beaucoup d'élèves pourraient être facilement enclins à délaisser dès le départ l'une des langues au profit de l'autre. Le choix risquant toujours de se faire au détriment de l'arabe.
C'est dire que ni la délivrance annoncée d'un diplôme de C.F.E.E. franco-arabe, ni l'ouverture projetée de classes de sixième franco-arabes dans Guédiawaye, à la rentrée d'octobre prochain, ne sauraient tenir lieu de contre- partie équitable à l'incommensurable préjudice que causera à élèves et parents l'imposition inopportune de cette option.
L'innovation introduite au C.F.E.E. de cette année, sans que le corps enseignant et les familles s'y soient préparés, parce que n'en sachant pas les tenants et aboutissants, nous paraît, à tous points de vue, foncièrement dirigée contre l'enseignement arabe et religieux, dont elle va immanquablement freiner l'essor, et contre les écoles franco-arabes, qu'elle va considérablement fragiliser et dont la plupart seraient de ce fait inéluctablement menacées de fermeture. D'où l'urgente nécessité pour les responsables d'établissements franco-arabes du pays de se mobiliser afin de barrer la route aux manigances et tâtonnements en cours, que l'organisation chaotique et les résultats alarmants de l'examen blanc des 24 et 25 mai 2013 ont illustrés éloquemment, tout comme l'essai départemental des 12 et 13 juin 2013, amputé des épreuves d'arabe, pourtant prévues par le C.F.E.E."Nouvelle formule".
Samba SOW
Instituteur principal de classe exceptionnelle, à la retraite.
Directeur de l'école privée franco-arabe
CHEIKH ABDOUL AHAD MBACKE
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Stop
En Juin, 2013 (14:40 PM)Participer à la Discussion