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La nomination de Cheikh Oumar Hann à la tête du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, en remplacement de Pr Mary Teuw Niane, continue se faire couler beaucoup d'encre, notamment à l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad).
Selon des informations de Seneweb, la Coordination des étudiants de ladite université ont lancé une pétition, depuis quelques jours, pour "exiger" la démission de leur nouveau ministre de tutelle, qui gère, jusque-là, le direction générale du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud).
Le chef du département de la gestion des cités universitaires et de la vie estudiantine au COUD est monté au front pour prendre la défense de son patron, se défoulant ainsi sur les initiateurs de cette pétition contre le tout nouveau ministre de l’Enseignement supérieur.
Dans une déclaration intitulée "la question de la représentation des étudiants", Khalifa Babacar Diagne jette l’anathème sur ces pensionnaires de l'Ucad qu'il qualifie d'"imposteurs".
"La question de la représentation des étudiants a beaucoup changé à partir des années 2000, signale-t-il. D’abord, cela a commencé en 1999, année de la dernière élection de désignation des représentants d’étudiants au Conseil d’administration du COUD. Après s’en est suivi dans le secteur pédagogique, l’arrêt des élections de désignation des représentants d’étudiants aux assemblées de faculté et de l’université, si bien qu’au moins, depuis l’année universitaire 2002/2003, on ne parle plus de représentants des étudiants dans ces instances."
Pour Khalifa Babacar Diagne, "aucun étudiant ne porte ces titres, bien que ces instances existent toujours. Et quand elles se réunissent, ce sont les présidents d’amicales, de commissions sociales ou pédagogiques qui sont convoqués pour y siéger".
Il ajoute : "Il faut retenir que quand quelqu’un brandit actuellement le titre de représentant des étudiants à un Conseil d’administration d’une œuvre sociale universitaire, d’une assemblée d’université, d’une faculté ou d’une UFR de façon permanente dans le contexte actuel, cette personne ne peut être qu’un imposteur, un usurpateur démodé aux desseins inavoués. À Dakar, il n’existe plus de structure centrale, mais des amicales de faculté, d’école ou d’institut avec chacune un président d’amicale, un président de commission sociale et un président de commission pédagogique qui les représentent dans les instances universitaires."
14 Commentaires
Babacar Sadikh
En Avril, 2019 (16:50 PM)On est même en droit de se demander si les engagements et les promesses du Pr seront tenus car ma conviction est que le président est vraiment entrain de filer du mauvais coton.
Il nous faut un sursaut d'orgueil; c'est à dire que les Sénégalais que nous sommes, toutes couches confondues se lèvent et contestent unanimement ce choix du Président en étant aussi conscient qu'il dépositaire du pouvoir discrétionnaire et qu'il fait partie de ces droits régaliens de nommer qui il veut à quel poste que ce soit.
Donc donner des ordres a des maitres assistants, des professeurs titulaires posera un vrai probleme. Il n'est pas qualifie pour occuper ce poste.
Bathie
En Avril, 2019 (17:39 PM)Denzel
En Avril, 2019 (18:51 PM)Oun
En Avril, 2019 (19:42 PM)Fouta
En Avril, 2019 (12:05 PM)A PARTIR DE LA PAGE 65
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