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Le chef de l’État sénégalais et président en exercice de la CEDEAO, Macky Sall, a jugé complexe la crise politique au Burkina Faso et a évoqué l’éventualité d’un sommet de l’organisation régionale, dans le but de la résoudre.
« Nous rendrons compte aux chefs d’État de la CEDEAO. Nous verrons (…) s’il faut (…) convoquer un sommet des chefs d’État, puisque les questions posées sont assez sérieuses. Ce n’est pas dans la précipitation qu’on pourra les résoudre », a dit M. Sall aux journalistes, à Ouagadougou.
Arrivé dans la capitale burkinabè, vendredi, vers 12h30, il s’est entretenu avec des leaders politiques et de la société civile du pays, pendant près de 12 heures d’horloge, en présence de son homologue béninois Thomas Yayi Boni, facilitateur du dialogue politique burkinabè pour la CEDEAO.
Les deux chefs d’État se sont entretenus avec plusieurs personnalités du Burkina Faso, dont le général Gilbert Diendéré, désigné chef de l’État par les militaires, qui ont annoncé jeudi la dissolution du gouvernement et du Parlement de transition.
Macky Sall et Thomas Yayi Boni ont discuté avec des délégations conduites par Paul Ouédraogo, évêque de Bobo-Dioulasso et président de la Commission nationale de réconciliation.
La Coordination des organisations de la société civile a été reçue par les dirigeants béninois et sénégalais.
Vitorien Toumga, un candidat indépendant à l’élection présidentielle du 11 octobre, a également rencontré les deux chefs d’État, tout comme Hermann Yaméogo, un allié de l’ancien président Blaise Compaoré, renversé par le soulèvement populaire d’octobre 2014.
« Un véritable manque de dialogue »
Ce samedi, des responsables de « l’ancienne opposition » et le président par intérim renversé, Michel Kafando, auront des entretiens avec les présidents du Bénin et du Sénégal, a indiqué Macky Sall.
« À la suite de tout cela, a-t-il expliqué, nous pourrons esquisser des solutions de sortie de crise, en relation avec le groupe international de soutien et d’accompagnement de la transition, constitué notamment de la CEDEAO, des Nations unies et de l’Union africaine. »
« Les problèmes posés sont complexes. Au-delà (…) de la transition, il se pose un véritable manque de dialogue entre les acteurs politiques burkinabè. C’est extrêmement dangereux pour la cohésion nationale » , a souligné Macky Sall.
Le dirigeant sénégalais estime qu’« il faut créer une dynamique de réconciliation et de pardon au Burkina Faso, arrêter la violence et faire en sorte qu’un schéma accepté par tous (…) puisse permettre au pays de (…) reprendre sa marche vers la démocratie ».
12 Commentaires
Mansawali Walimansa Presidium
En Septembre, 2015 (09:08 AM)OUI LE DEFI POLITIQUE DE MACKY SALL DU SENEGAL ET DE YAYI BONI DU BENIN
OUI IL FALLAIT FAIRE REVENIR LA LEGALITE DE L’ETAT DE DROIT ET DE DROITURE DANS LA REPUBLIQUE DU BURKINA FASO…..
OUI IL FALLAIT FAIRE REGNER LA PAIX PLEINE ET ENTIERE DANS LA CONSCIENCE COLLECTIVE DU PEUPLE BURKINABE…..
OUI ON PEUT DIRE QUE LA MISSION EST ACCOMPLIE OUI ON PEUT RE DIRE QUE LES PRESIDENTS BENINOIS YAYI BONI ET SENEGALAIS MACKY SALL ONT REUSSI LA MISSION QUI LEUR ETAIT ASSIGNEE PAR LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE….
OUI POUR LE PEUPLE DU BURKINA FASO TOUT COMME POUR TOUTE SA CLASSE POLITIQUE TOUTES COMPOSANTES CONFONDUES LE MEILLEUR RESTE A VENIR DANS LA DYNAMIQUE DE CETTE RECONCILIATION NATIONALE ENCLENCHEE ICI A OUAGADOUGOU
NOUS PRIONS TOUS ICI POUR TOUT CE RESTE QUI RESTE TOUJOURS A VENIR POUR LA PAIX ET LE DEVELOPPEMENT DU PEUPLE BURKINABE
Anonyme
En Septembre, 2015 (09:24 AM)Ce sera au prix du sacrifice eh oui tous les peuples libres ont eu dans leur cheminement à avoir fait des sacrifices d'un des leurs. Mais, les munitions manquerons au fur et à mesure qu'ils tireront sur le Peuple et à mains nues, ce dernier vaincra assurément. A partir de ce moment, le Soldat saura que sa place est dans la caserne et non au pouvoir.
Anonyme
En Septembre, 2015 (09:27 AM)Vous avez bien mûri votre coup, ce qui fait que les manifestants ont des problèmes pour se rassembler et crier leur rage mais sachez que pour gouverner un peuple, il faut son consentement. A moins que vous ne soyez prêts, vous et vos hommes, à ne vous consacrer qu’aux tâches de répression, abandonnant les autres tâches de développement qui ne peut avoir son sens que dans la paix sociale. Le peuple ne va jamais accepter un coup d’ état militaire en ces jours, pire, un coup d’ état venant du même RSP qu’ on ne connaît que trop.
Général Djendjéré, vous avez déclenché la résistance tous azimuts du peuple. Je vous ai écouté sur RFI Afrique. Vous n’êtes pas convaincant. Vous ne pouviez l’être. Vous êtes entré en guerre avec le peuple. C’est simple. Détruire la presse, menacer des journalistes, c’est déclarer la guerre à la démocratie en s’ attaquant à ses symboles les plus représentatifs.
En tuant des citoyens qui vous opposent la désobéissance civile, c’est nier la démocratie. Votre CND a déjà enregistré au moins soixante blessés et six morts dont un autour du Palais mythique du Mogho- Naaba, une autorité morale incontestée. Vous avez certainement préparé votre coup depuis que Le Lieutenant Colonel Yacouba Zida avait clairement montré qu’il ne voulait pas rester une note en bas de page de la galaxie Compaoré
C'est pour semer la terreur. C'est en Afrique qu'on voit les militaires sorti de l'artillerie loudes contre en plus des populations aux mains nues. On ne les voit jamais au front. On a besoin d'eux en Somalie pour tirer sur les shebab.
C. Lo Ferait L"affaire
En Septembre, 2015 (09:45 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (10:25 AM)Momo
En Septembre, 2015 (10:41 AM)Mister Break
En Septembre, 2015 (10:50 AM)Atypico
En Septembre, 2015 (11:14 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (11:21 AM)EST DECEDE CE SAMEDI D UNE CRISE CARDIAQUE
Anonyme
En Septembre, 2015 (15:49 PM)Los
En Septembre, 2015 (16:43 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (17:28 PM)Participer à la Discussion