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Le président de la République, Macky Sall, a indiqué que la France et le Sénégal ont signé des ’’accords de partenariat militaire’’ qui permettront à l’armée sénégalaise de ’’bénéficier de formations et d’acquérir des équipements de collecte d’informations importantes’’.
‘’C’est un accord qui n’a rien à voir avec les précédents, signés au lendemain de la décolonisation entre des Etats africains et la France et qui permettaient à cette dernière d’intervenir directement en cas d’attaques dans ces pays’’, a dit M. Sall à la RTS1, à son retour de Paris, mercredi soir.
‘’Nous, nous ne voulons de ces accords de coopération militaire, parce que le Sénégal est un pays indépendant et souverain. Cette coopération se déroulera dans la transparence’’, a-t-il assuré.
Macky Sall était accompagné des ministres Alioune Badara Cissé (Affaires étrangères et Sénégalais de l’extérieur), Augustin Tine (Forces armées), Amadou Kane (Economie et Finances) et du chef d’état-major des armées sénégalaises, le général Abdoulaye Fall.
‘’C’est un accord qui n’a rien à voir avec les précédents, signés au lendemain de la décolonisation entre des Etats africains et la France et qui permettaient à cette dernière d’intervenir directement en cas d’attaques dans ces pays’’, a dit M. Sall à la RTS1, à son retour de Paris, mercredi soir.
‘’Nous, nous ne voulons de ces accords de coopération militaire, parce que le Sénégal est un pays indépendant et souverain. Cette coopération se déroulera dans la transparence’’, a-t-il assuré.
Macky Sall était accompagné des ministres Alioune Badara Cissé (Affaires étrangères et Sénégalais de l’extérieur), Augustin Tine (Forces armées), Amadou Kane (Economie et Finances) et du chef d’état-major des armées sénégalaises, le général Abdoulaye Fall.
29 Commentaires
Bene Gars
En Avril, 2012 (17:05 PM)Tosh
En Avril, 2012 (17:07 PM)Coplan
En Avril, 2012 (17:18 PM)C'est quoi ces accords signes a la sauvette, sans consultation de l'Assemblee ni du peuple senegalais.
C'est quoi cette histoire qui fleure bon le retour de la puissance coloniale et la reduction, la suppression, de nos libertes, de notre culte de la souverainete.
Y En A Marre.
Vive la Place de l'Obelisque!
Famille De Victime Du Joola
En Avril, 2012 (17:23 PM)NOUVEL ESPOIR POUR LES FAMILLES DE VICTIMES DU JOOLA QUI VOUDRAIENT CROIRE A UNE JUSTICE INDEPENDANTE en FRANCE comme au SENEGAL ET MOINS DE PRESSIONS DIPLOMATIQUES POUR FAIRE ANNULER LA PROCEDURE JUDICIAIRE en cours en France.
LE Pdt MACKY SALL SERA-T-IL LE PRESIDENT QUI NE MEPRISERA PAS LES FAMILLES ET HONORERA LA MEMOIRE DES DISPARUS. UNE AFFAIRE CLASSEE AU SENEGAL EN 2003 et DES PRESSIONS EN FRANCE POUR FAIRE ANNULER LA PROCEDURE JUDICIAIRE.
LA FRANCE DOIT RESPECTER LES DROITS DE L'HOMME CONCERNANT LE NAUFRAGE DU JOOLA. Les familles de victimes françaises ont porté plainte en France après que le Sénégal est classée l'affaire en 2003 "circuler il n'y a rien à voir".... Les familles de victimes françaises se battent pour toutes les familles de victimes pour que la vérité et la justice répondent à l'attente des familles meurtries depuis près de 10 ans. 2002 - 2012 soit 10 ans que ce drame est méprisé et bafoué par les autorités ! des familles de victimes unies et déterminées.........
LE NAUFRAGE DU JOOLA 26 SEPTEMBRE 2002 AU SENEGAL, près de 2000 victimes mortes dans d'atroces souffrances ........
FAMILLES DE VICTIMES : NOS ENFANTS ONT BESOIN DE NOUS, DE LA VERITE....ET D'UNE JUSTICE INDEPENDANTE.... Ils sont partis dans la plus grande catastrophe maritime civile mondiale à ce jour et nous nous devons de refuser la fatalité.... refuser que l'on dise "c'est l'afrique". Il n'y a pas de couleur de peau dans la souffrance, dans le coeur d'une mère, d'un père, d'un proche, d'un ami.... soyons unis pour que la vérité surgisse... soyons unis pour une justice indépendante....soyons responsables afin que nos enfants soient fiers de leurs parents.
DIEU EST GRAND ET IL SAURA APPORTER VERITE ET JUSTICE
MERCI D'HONORER LA MEMOIRE DES DISPARUS RECHERCHER sur Youtube des vidéos sur le naufrage du Joola au LENDEMAIN DU DRAME, des images douloureuses, insoutenables et sur google : 2009 france inter joola des témoignages qui accusent le pouvoir sénégalais.
Famille De Victime Du Joola
En Avril, 2012 (17:26 PM)Pcds
En Avril, 2012 (17:38 PM)L'indigné
En Avril, 2012 (18:00 PM)Y a t-il anguille sous roche? ou faut-il aller lire entre les lignes? Pourquoi ce besoin de se prrécipiter
comme si au Sénégal il n'y a pas d'autres priorités?
Coplan
En Avril, 2012 (18:20 PM)Alors que dire de notre va-t-en-guerre Macky, le Mackysard, qui s'en va, accompagne de diplomates larbins et de Conseillers douteux, signer un Accord militaire susceptible de mettre le Senegal dans la logique de la guerre avec Aqmi et les forces terroristes. Il leur a declare la guerre. Sans doute parce qu'il est ebloui par les lambris du Palais de l'Elysee et par les tapes de celui qu'il considere comme son ami, comme si cela existait dans les relations inter-etatiques.
Le Senegal est mal parti avec un apprenti-President, un apprenti en relations internationales, un apprenti des salons parisiens pour frequenter le monde des lobbystes, les affaristes qui ont, avec son aide, le projet de reprendre l'economie nationale en mains, pour leurs interets communs.
Pauvre Senegal! Pauvres de nous! Il ne restait qu'un President complice des colons. Il est arrive. Par le MACQUIS Sale.
Passant
En Avril, 2012 (18:31 PM)Vrai
En Avril, 2012 (18:55 PM)Français
En Avril, 2012 (18:59 PM)Senegalais
En Avril, 2012 (19:10 PM)Idriss Dem
En Avril, 2012 (19:48 PM)Clay
En Avril, 2012 (19:55 PM)Noki Ngaye
En Avril, 2012 (20:05 PM)Adamalafolle
En Avril, 2012 (20:31 PM)Personne ne peut nier que les toubabs sont plus avancés que nous, c’est normal que Macky Sall veuille donner à nos soldats une bonne formation toubab. D’ailleurs, si on est ici à communiquer grâce à Internet et qu’on peut parler à des gens du monde entier, n’est-ce pas les toubabs qui l’ont inventé ? Sinon on serait encore à palabrer sous le baobab et personne n’entendrait notre voix.
Il est bon d’avoir réclamé l’indépendance, mais qu’est-ce que nous en avons fait ? Est-ce que nous sommes plus heureux ? Est-ce que notre moralité s’est améliorée ?
Vous critiquez Macky Sall et certaine personne disent aussi qu’au lieu de se tourner vers les Français il faut se tourner vers une organisation terroriste, car eux seraient fidèles. D’abord, qu’est-ce que vous en savez, qu’est-ce qui vous permet de le croire ? Vous croyez qu’on peut avoir confiance en des gens qui font sauter des femmes et des enfants innocents dans une foule ? Quel drôle de modèle vous avez. Rien dans le Coran ou dans la morale ne peut justifier cela. Je vous invite à réfléchir un peu avec votre tête au lieu de suivre les dernières modes de la propagande islamiste.
Vous préférez sans doute la rapacité du président sortant, qui est parti en emportant meubles et voitures achetés avec l’argent des impôts du peuple ? Ou des marabouts qui s’enrichissent avec le travail des misérables talibés ? Allez soyons sérieux.
Maclen
En Avril, 2012 (21:28 PM)Mmm
En Avril, 2012 (21:43 PM)Dokhandéém
En Avril, 2012 (21:54 PM)Péto
En Avril, 2012 (22:11 PM)Ibadiagnesarr
En Avril, 2012 (23:13 PM)Ils sont des centaines, des milliers même, les émigrés clandestins, partis à l’assaut de la citadelle de la richesse, du bien-être qu’est l’Europe. Leur entreprise s’est arrêtée au milieu du Sahara ou au fond de l’océan. Une Europe qui reste sourde à leurs supplications. Ce sont les images insoutenables des émigrés clandestins assiègeant les murailles de fer de Ceuta et Mellina en septembre 2005, les deux enclaves espagnoles supposées être les portes d’entrée dans les salles des banquets que sont les métropoles européennes qui ont révélé au monde la tragédie que constitue l’émigration clandestine. Sept émigrés clandestins qui tentaient d’escalader les barrières métalliques périrent sous les balles des policiers marocains. Auparavant, ce sont les deux jeunes Guinéens, découverts morts refrigérés dans le train d’atterrissage d’un avion à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle qui avaient frappé les imaginations. On a découvert à la suite de ce drame que l’émigration était nécessaire, voire forcée pour les jeunes africains qui ont perdu toute illusion de s’épanouir dans leur pays d’origine. On a découvert aussi en même temps les dangers de l’émigration.
Les images de Ceuta et de Mellina, le drame des enfants guinéens fuyant leur pays et bien d’autres ont amené d’une part les responsables des pays européens, pays d’accueil des clandestins et leurs homologues africains à se rencontrer au cours d’une conférence ministérielle qui a eu pour thème : « émigration et développment ». Cette conférence s’est tenue les 10 et 11 juillet derniers à Rabat, la capitale du royaume chérifien. Elle a regroupé cinquante-sept pays d’Afrique occidentale et d’Europe. La conférence a été sanctionnée par un Plan dont le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est axé en priorité sur les soucis sécuritaires des pays européens, les pays de destination des émigrés clandestins. Ce Plan met surtout l’accent sur la lutte contre l’émigration clandestine. Comme nombre de personnes averties le redoutaient, à Rabat, on s’est atelé à chercher à endiguer l’émigration en vue de permettre aux nantis du Nord de festoyer tranquillement, qu’à trouver et soigner ses causes. Comme toujours, les responsables du Sud ont applaudi un Plan qui assure la quiétude des Européens. Peut-être la leur aussi. Les solutions semblent se trouver ailleurs que dans des mesures draconniennes d’accès aux portes de l’Europe.
Il faut toutefois saluer la tenue de cette conférence, car elle a permis aux autorités des pays de départ des émigrés et celles des pays sensés recevoir ces flots de jeunes gens et de jeunes femmes fuyant la misère et la précarité de la vie de discuter autour d’une table. Pour une première fois, ils se sont rencontrés, ils se sont vus et ils se sont parlé. Car aucune muraille, si haute soit-elle, aucun fossé si profond et si large soit-il, aucune loi si dure soit-elle, aucune police si nombreuse et si bestiale soit-elle ne saura arrêter un homme qui a faim et soif, qui fuit l’injustice et la haine, etc. Regardez l’Etat d’Israël : depuis sa création, il multiplie les occupations des territoires palestiniens, enfermement des populations palestiniennes à l’intéreur des ghettos dans leur propre pays, bombardements, assassinats ciblés, représailles de toutes sortes, punitions collectives sans parvenir à dompter le désir d’un peuple de vivre à l’intérieur d’un Etat palestinien indépendant. Il en est de même de l’obstination et de la détermination des émigrés africains à vouloir faire tomber les murs de la citadelle de l’opulence et de la liberté de l’Europe, des Etats-Unis d’Amérique et du Canada.
On ne quitte pas sa patrie de gaïté de cœur. On y est obligé d’une manière ou d’une autre. Un adage du terroir moaga dit que si l’on voit un adulte courir au milieu d’un champ de haricot en fleurs, il poursuit quelque chose d’important ou il fuit un grand danger. Les raisons qui poussent les centaines de milliers d’Africains à l’émigration sont multiples parmi lesquelles la misère occupe la première place. On pourrait assimiler la volonté inébranlable des Africains, jeunes et moins jeunes, femmes et hommes à tenter cette aventure ô combien périlleuse qu’est la traversée du désert ou de l’Atlantique dans le secret espoir de toucher les côtes européennes, à celle des colons européens du début du siècle dernier, et même avant. Ils entreprenaient les voyages à l’intérieur de l’Afrique au péril de leur vie et malgré les scènes d’anthropophagie rapportées par leurs devanciers. Attirés par les richesses fabuleuses du continent, ils n’ont pas eu peur de s’enfoncer à l’intéreur de la forêt tropicale ou de se lancer sur les routes du désert.
Les foudroyantes maladies tropicales, les animaux féroces, les populations inhospitalières parce que méfiantes de tous ceux qui ne sont pas des leurs, etc. n’ont pas vaincu leur passion de venir en Afrique. A la différence des Européens qui étaient armés de sabres et de fusils, les Africains qui échouent à présent sur les côtes espagnoles et italiennes arrivent les mains nues. Ils ne possèdent même pas le moindre papier permettant de les identifier. Autant les premiers, c’est-à-dire les Européens, débarquaient autrefois en Afrique en esclavagistes, en pilleurs, en voleurs, en massacreurs des peuples qui refusent de se soumettre ; autant les seconds, les Africains se présentent aujourd’hui en Europe, dans les pays du Nord pour demander qu’on leur donne une infime partie de ce qui leur avait été volé et pillé. Un retour des choses est-on tenté de dire. Certes, la prospérité du Nord, il la doit à son génie créateur propre. Mais que sera ce génie créateur sans les matières premières dont il se procure à vils prix en Afrique et dans le reste du monde sous-développé ?
C’est pourquoi on peut penser que pour prétendre freiner l’émigration clandestine, il faut en premier lieu instaurer des règles plus justes dans le commerce des matières premières dont regorge le continent. Et, puisque l’Union africaine a décidé à Banjul qu’un président africain ne sera pas extradé pour être jugé en Europe, de même, elle devrait décider aussi que les matières premières du continent ne seront plus exportées à l’état brut, mais seront transformées sur place. On occuperait ainsi les candidats à l’émigration. Il faut payer les produits de base à des prix justes et équitables. Les plus values ainsi dégagées serviront à créer des emplois. Le Burkina Faso produit du coton. S’il n’y avait les subventions européennes et américaines, ou si une partie de coton était transformée sur place, il n’y a pas de doute qu’on occuperait sur place de nombreux candidats à l’émigration.
Il en est de même de tous les autres pays producteurs de matières premières et pourvoyeurs d’émigrés. Le thème de la table ronde de Rabat c’est "migration et développement". Malheureusement, depuis un demi-siècle le Nord travaille en vue de développer les pays africains mais les choses ne semblent pas bouger. La raison est simple et elle saute aux yeux de tout le monde, même des experts développeurs de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Quant aux autres développeurs venus de France et d’ailleurs, ils le savent depuis des lustres : on n’invente pas le développement, on n’apporte pas le développement à un pays. On lui alloue des moyens pour qu’il travaille à se développer. Malheureusement ça n’a pas été perçu à Rabat.
M24
En Avril, 2012 (23:14 PM)La lutte ne fait que commencer
Amadoubatouks
En Avril, 2012 (23:29 PM)Ibadiagnesarr
En Avril, 2012 (23:49 PM)Ils sont des centaines, des milliers même, les émigrés clandestins, partis à l’assaut de la citadelle de la richesse, du bien-être qu’est l’Europe. Leur entreprise s’est arrêtée au milieu du Sahara ou au fond de l’océan. Une Europe qui reste sourde à leurs supplications. Ce sont les images insoutenables des émigrés clandestins assiègeant les murailles de fer de Ceuta et Mellina en septembre 2005, les deux enclaves espagnoles supposées être les portes d’entrée dans les salles des banquets que sont les métropoles européennes qui ont révélé au monde la tragédie que constitue l’émigration clandestine. Sept émigrés clandestins qui tentaient d’escalader les barrières métalliques périrent sous les balles des policiers marocains. Auparavant, ce sont les deux jeunes Guinéens, découverts morts refrigérés dans le train d’atterrissage d’un avion à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle qui avaient frappé les imaginations. On a découvert à la suite de ce drame que l’émigration était nécessaire, voire forcée pour les jeunes africains qui ont perdu toute illusion de s’épanouir dans leur pays d’origine. On a découvert aussi en même temps les dangers de l’émigration.
Les images de Ceuta et de Mellina, le drame des enfants guinéens fuyant leur pays et bien d’autres ont amené d’une part les responsables des pays européens, pays d’accueil des clandestins et leurs homologues africains à se rencontrer au cours d’une conférence ministérielle qui a eu pour thème : « émigration et développment ». Cette conférence s’est tenue les 10 et 11 juillet derniers à Rabat, la capitale du royaume chérifien. Elle a regroupé cinquante-sept pays d’Afrique occidentale et d’Europe. La conférence a été sanctionnée par un Plan dont le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est axé en priorité sur les soucis sécuritaires des pays européens, les pays de destination des émigrés clandestins. Ce Plan met surtout l’accent sur la lutte contre l’émigration clandestine. Comme nombre de personnes averties le redoutaient, à Rabat, on s’est atelé à chercher à endiguer l’émigration en vue de permettre aux nantis du Nord de festoyer tranquillement, qu’à trouver et soigner ses causes. Comme toujours, les responsables du Sud ont applaudi un Plan qui assure la quiétude des Européens. Peut-être la leur aussi. Les solutions semblent se trouver ailleurs que dans des mesures draconniennes d’accès aux portes de l’Europe.
Il faut toutefois saluer la tenue de cette conférence, car elle a permis aux autorités des pays de départ des émigrés et celles des pays sensés recevoir ces flots de jeunes gens et de jeunes femmes fuyant la misère et la précarité de la vie de discuter autour d’une table. Pour une première fois, ils se sont rencontrés, ils se sont vus et ils se sont parlé. Car aucune muraille, si haute soit-elle, aucun fossé si profond et si large soit-il, aucune loi si dure soit-elle, aucune police si nombreuse et si bestiale soit-elle ne saura arrêter un homme qui a faim et soif, qui fuit l’injustice et la haine, etc. Regardez l’Etat d’Israël : depuis sa création, il multiplie les occupations des territoires palestiniens, enfermement des populations palestiniennes à l’intéreur des ghettos dans leur propre pays, bombardements, assassinats ciblés, représailles de toutes sortes, punitions collectives sans parvenir à dompter le désir d’un peuple de vivre à l’intérieur d’un Etat palestinien indépendant. Il en est de même de l’obstination et de la détermination des émigrés africains à vouloir faire tomber les murs de la citadelle de l’opulence et de la liberté de l’Europe, des Etats-Unis d’Amérique et du Canada.
On ne quitte pas sa patrie de gaïté de cœur. On y est obligé d’une manière ou d’une autre. Un adage du terroir moaga dit que si l’on voit un adulte courir au milieu d’un champ de haricot en fleurs, il poursuit quelque chose d’important ou il fuit un grand danger. Les raisons qui poussent les centaines de milliers d’Africains à l’émigration sont multiples parmi lesquelles la misère occupe la première place. On pourrait assimiler la volonté inébranlable des Africains, jeunes et moins jeunes, femmes et hommes à tenter cette aventure ô combien périlleuse qu’est la traversée du désert ou de l’Atlantique dans le secret espoir de toucher les côtes européennes, à celle des colons européens du début du siècle dernier, et même avant. Ils entreprenaient les voyages à l’intérieur de l’Afrique au péril de leur vie et malgré les scènes d’anthropophagie rapportées par leurs devanciers. Attirés par les richesses fabuleuses du continent, ils n’ont pas eu peur de s’enfoncer à l’intéreur de la forêt tropicale ou de se lancer sur les routes du désert.
Les foudroyantes maladies tropicales, les animaux féroces, les populations inhospitalières parce que méfiantes de tous ceux qui ne sont pas des leurs, etc. n’ont pas vaincu leur passion de venir en Afrique. A la différence des Européens qui étaient armés de sabres et de fusils, les Africains qui échouent à présent sur les côtes espagnoles et italiennes arrivent les mains nues. Ils ne possèdent même pas le moindre papier permettant de les identifier. Autant les premiers, c’est-à-dire les Européens, débarquaient autrefois en Afrique en esclavagistes, en pilleurs, en voleurs, en massacreurs des peuples qui refusent de se soumettre ; autant les seconds, les Africains se présentent aujourd’hui en Europe, dans les pays du Nord pour demander qu’on leur donne une infime partie de ce qui leur avait été volé et pillé. Un retour des choses est-on tenté de dire. Certes, la prospérité du Nord, il la doit à son génie créateur propre. Mais que sera ce génie créateur sans les matières premières dont il se procure à vils prix en Afrique et dans le reste du monde sous-développé ?
C’est pourquoi on peut penser que pour prétendre freiner l’émigration clandestine, il faut en premier lieu instaurer des règles plus justes dans le commerce des matières premières dont regorge le continent. Et, puisque l’Union africaine a décidé à Banjul qu’un président africain ne sera pas extradé pour être jugé en Europe, de même, elle devrait décider aussi que les matières premières du continent ne seront plus exportées à l’état brut, mais seront transformées sur place. On occuperait ainsi les candidats à l’émigration. Il faut payer les produits de base à des prix justes et équitables. Les plus values ainsi dégagées serviront à créer des emplois. Le Burkina Faso produit du coton. S’il n’y avait les subventions européennes et américaines, ou si une partie de coton était transformée sur place, il n’y a pas de doute qu’on occuperait sur place de nombreux candidats à l’émigration.
Il en est de même de tous les autres pays producteurs de matières premières et pourvoyeurs d’émigrés. Le thème de la table ronde de Rabat c’est "migration et développement". Malheureusement, depuis un demi-siècle le Nord travaille en vue de développer les pays africains mais les choses ne semblent pas bouger. La raison est simple et elle saute aux yeux de tout le monde, même des experts développeurs de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Quant aux autres développeurs venus de France et d’ailleurs, ils le savent depuis des lustres : on n’invente pas le développement, on n’apporte pas le développement à un pays. On lui alloue des moyens pour qu’il travaille à se développer. Malheureusement ça n’a pas été perçu ....iba diagne
Ndoffene
En Avril, 2012 (00:25 AM)Jambar1
En Avril, 2012 (03:19 AM)M24
En Avril, 2012 (05:26 AM)Oubien existe t'il un danger qui nous guette et qu'on ne sait ,qu'on nous informe alors...
Oubien Macky continue cet esprit Wadien(pourri et tordu) largement dénoncé par 65% des Senegalais...
HEY POULO WATA WATT DA GNOUY OUY........
Teigne
En Avril, 2012 (07:57 AM)Lakalé
En Avril, 2012 (10:52 AM)Participer à la Discussion