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Les 15 États appelés à gérer pour l’Union africaine (Ua), les crises de sécurité du continent lors des deux prochaines années, ont été élus hier, à Addis-Abeba. Ils doivent se prononcer, dès ce vendredi, sur la situation au Burundi.
Le Conseil de paix et de sécurité (Cps) est l’une des institutions clés de l’Union africaine (Ua). Selon « ’Jeune Afrique »’ qui rapporte l’info, ses 15 membres, élus pour 2 ou 3 ans, sont appelés à se prononcer sur les crises du continent. Fait exceptionnel, l’ensemble de ce Cps était renouvelé le 28 janvier dernier.
Depuis des semaines, Bujumbura est sur la sellette au siège de l’Union africaine (Ua). En cause, la crise politique et sécuritaire qui se poursuit au Burundi, ainsi que son refus d’accueillir une mission de 5 000 hommes décidée par le Cps en décembre dernier (Maprobu). Et pourtant, le Burundi a réussi à se faire réélire jeudi matin à ce même Cps par les ministres des Affaires étrangères africains. Mais, comme le veut l’usage, il ne devrait pas siéger lors de la réunion de ce vendredi 29 janvier, le concernant.
Le Congo-Brazzaville double le Gabon
Faute d’avoir pu se mettre d’accord en amont, Brazzaville et Libreville se disputaient le même siège au sein du CPS à l’ouverture de la réunion de jeudi. Le Congo a finalement remporté le vote avec une avance confortable.
Quatre poids lourds militaires élus, mais l’Éthiopie se retire
L’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Égypte et le Nigeria ont tous été élus au sein du conseil. Seule surprise, parmi les poids lourds militaires du continent, l’Éthiopie, qui, selon un participant, s’est retiré de la course. A-t-elle négocié un autre poste en échange de ce retrait?? C’est la question que se posaient de nombreux observateurs à l’issue du conseil.
1 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2016 (18:51 PM)Participer à la Discussion