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Secrétaire permanent du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica), Abdoul Aziz Cissé, prescrit trois remèdes pour redonner de la vigueur au cinéma au Sénégal.
Le premier, c’est la formation. «Il faut que nous puissions former nos jeunes et nos aspirants cinéastes à la vision que nous avons du cinéma, prodigue-t-il. Si on les laisse aller se former ailleurs, ils reviendront avec la vision que ces pays-là ont du cinéma.»
Ensuite, enchaîne Cissé, le Sénégal doit répondre à «la question de la diffusion». «On se rend compte qu’il y a une difficulté pour que les chaînes de télévision puissent prendre ce relais pour diffuser les œuvres après la production, relaie-t-il. Aujourd’hui, dans la grille de programmation des chaînes de télévision, malheureusement, vous verrez difficilement des films comme Félicité, comme Cheikh Anta Diop, qui sont primés dans les festivals à travers le monde.»
Enfin, «le point le plus important», il faut des salles de cinéma. «Nous sommes passés de plus de 80 salles dans les années 1980 à moins de 10 salles de cinéma aujourd’hui, compte le secrétaire permanent du Fopica. Il faut véritablement que nous travaillions à l’aménagement cinématographique et audiovisuel du territoire sénégalais.»
(Source : Enquête)
2 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2017 (13:03 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (15:55 PM)Participer à la Discussion