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Ahmed Khalifa Niasse précisera avoir reçu cet écrit de l’Abbé Diamacoune, juste avant le décès de ce celui-ci.
Remontant le déluge, il indiquera avoir rencontré le prélat-rebelle et partagé les rigueurs carcérales avec lui en décembre 1982.
«Nous nous sommes retrouvés en prison, aux cent mètres carrés de Rebeuss en 1982. J’y étais pour avoir brûlé le drapeau de la France. Le père du mouvement irrédentiste casamançais, l’Abbé Diamacoune y était lui aussi, avec tout le haut commandement politico-militaire (Sidy Badji, Nkumah Sané, mais aussi des héroïnes…) de ce qui était la nouvelle rébellion à laquelle, j’ai assuré l’intendance, tout en partageant avec eux, les conditions carcérales y compris la nourriture et les autres conditions matérielles».
Par ailleurs, M. Niasse revendique des liens de parenté par alliance avec Salif Sadio.
«Saviez-vous que l’une de mes épouses, Yaye Fatou Diagne Niasse est la petite fille de Salif Sadio ?», s’interroge-t-il, avant de répondre à sa propre question.
«En effet, dit-il, sa mère est la fille de Marème Sadio, la sœur à Salif Sadio. Au décès de sa grand-mère l’année dernière à Ziguinchor, nous y avons organisé les funérailles. Compte tenu de ce papier que nous a légués l’Abbé Diamacoune Senghor, nous allons retrousser les manches pour ramener la paix dans cette partie du pays».
Alassane Diallo ( Avec le bureau politique du FAP )
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