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Selon le général Mohammed Hamdan Daglo qui dirige la délégation gouvernementale pour ces discussions de paix à Juba, ces accords ouvrent la « voie à des négociations politiques ». C'est une « bonne étape » dans les pourparlers de paix, a de son côté jugé le Front révolutionnaire (SRF). Hadi Idriss Yahia, qui a signé l'accord ce lundi pour le SRF, a déclaré que la paix est « un objectif très stratégique pour nous. La transformation du Soudan repose sur la paix. »
Le Premier ministre Abdalla Hamdok a, pour sa part, de nouveau rappelé son attachement à la paix. Un préalable indispensable, selon lui, pour enraciner la « démocratie » soudanaise et « pour résoudre la crise économique ». Il a par ailleurs souligné à la télévision que « les zones de conflits » étaient « riches en ressources », mais qu'elles n'avaient pu être exploitées en raison des violences.
La semaine dernière, un cessez-le-feu permanent, global et sans condition avait été décrété. Ce lundi, le gouvernement a autorisé l'acheminement de l'aide humanitaire dans les régions déchirées par la guerre à savoir l'État du Darfour, du Kordofan du Sud, du Nil Bleu et des Monts Nouba. Des régions où l'aide humanitaire a longtemps été coupée sous l'ancien régime d'Omar El-Béchir.
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