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Quelque six millions de Guinéens étaient appelés aux urnes dimanche 11 octobre pour désigner leur président parmi huit candidats en lice. À part quelques incidents à Banankoro à l’Est du pays, le vote s’est déroulé relativement dans le clame. À Dakar, les premières tendances sont favorables à l’UFDG de Cellou Dalein Diallo.
À 18 heures encore ce dimanche à Dakar, précisément à l’école de Médina, il y avait de longues files d’attente dans certains bureaux de vote. Le soleil de plomb n’entache en rien l’engouement des électeurs. Chacun veut accomplir son droit civique. Certaines personnes ont même pointé aux aurores au lieu de vote. Comme Ibrahima Barry qui a voté à huit heures au bureau de vote numéro 10. « Je suis arrivé sur les lieux à 4 heures du matin. Les portes du centre n’étaient pas encore ouvertes, et il n’y avait que des policiers devant la porte. Une fois les portes ouvertes, j’ai voté derrière six autres électeurs », affirme le jeune guinéen assis à l’ombre d’un acacia.
À l’aide de son téléphone portable, il s’enquiert de l’évolution du scrutin en Guinée. Sur l’écran de l’appareil, il affiche via un réseau social la photo d’un enfant brandissant un bulletin de vote, accusant du coup le camp présidentiel d’avoir fait voter des mineurs. Et les charges contre le RPG d’Alpha Condé se succèdent. Visiblement, ici il y a plus de militants de l’UFDG.
Exit ces séquences d’accusation, place maintenant au dépouillement des bulletins de vote. 19 heures, le président du bureau de vote numéro 2 vient de fermer les portes après une photo de famille. À l’intérieure de la salle, quatre scrutateurs sont déjà sur place, des enveloppes sous leurs yeux. C’est l’heure du dépouillement. Soudain, des désaccords surgissent sur le bulletin, notamment sur la case à cocher par l’électeur. Au lieu de cocher, d’autres votants ont tout simplement signé. Et quelques délégués estiment que ce vote ne doit pas être cautionné. Finalement, le président téléphone à son supérieur qui valide les bulletins, malgré l’opposition d’un membre du bureau, apparemment un pro Alpha Condé qui ne récoltera que 34 voix contre 209 pour Cellou Dalein Diallo, avec 507 inscrits contre 258 votants. Cellou Dalein a aussi fait mordre la poussière au président sortant dans les bureaux 43 et 7 dans lesquels, l’UFDG a obtenu respectivement 319 et 276 contre 35 et 50 pour le RPG.
Sans doute, comme la précédente élection présidentielle de 2009-2010, lors de laquelle, Cellou Dalein Diallo était vainqueur au Sénégal, cette fois-ci, le chef de file de l’opposition guinéenne, est encore parti pour creuser l’écart devant Alpha Condé et les six autres candidats.
16 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (10:57 AM)Nation-alitée
En Octobre, 2015 (11:05 AM)Que DIEU épargne la GUINEE d'un Président PEUL.
Anonyme
En Octobre, 2015 (11:14 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (11:17 AM)Anonymedom Rewmi
En Octobre, 2015 (11:30 AM)Observateur.
En Octobre, 2015 (11:47 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (12:26 PM)Membre De Rvb
En Octobre, 2015 (12:39 PM)La guinée va vers des tensions nous le savons tous .. Les grandes puissances profiteront de cette instabilité. Il est temps qu on ait des.leaders en Afrique qui se souvient plus de l' avenir de leur peuple ue de leur propre avenir...
Anonyme
En Octobre, 2015 (12:52 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (12:53 PM)Membre De Rvb 2
En Octobre, 2015 (12:54 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (12:57 PM)Le discous servi est le suivant ; les peuls ont l'économie ,il ne leur manque que le pouvoir politique.
Diallo a été le premier ministre de Lansanna Conté il a flirté avec le régime de l'autocrate et il se présente aujourd'hui comme étant victine d'une certaine injustice.
Pendant ce temps Alpha Condé est resté dans l'opposition ce qui lui a donné une certaine légitimité et une grande image de démocrate.
Depuis la période coloniale les peuls se font utiliser par les forces exterieurs.
La France a utilisè les peuls contre Sekou Touré .
Par exemple lors de l'opération "mare verde" du 22 novembre 1970 ,une agression montée par le colonialisme fasciste portuguais avec le soutien de certains pays de l'oTAN et de l'Afrique du sud de l'apartheid 80% des troupes d'agression étaient composées de peuls.
Les commerçants peuls furent en première ligne dans le sabotage de la monnaie guinéenne quand ce pays devenu independant décida de quitter le franc cfa.
La France inonda le pays de faux billets de la nouvelle monnaie ,mais les services secrets guinèens et ceux de la Tchecoslovaquie liquidèrent le plan.
Aujourd'hui Dallein Diallo se fait passer pour le candidat des peuls c'est dangereux car dans toute l'Europe il est difficile de rencontrer un peul qui ne soit pas favorable a Diallo c'est cela l'ethnicisme politique car la diaspora peul qui vit et travaille dans des pays où ils sont étrangers devraient donner le bon exemple.
Au senegal les grands partis poliqiues sont transethniques meme si certains votent par affinité ethnique règionale ou confrérique mais cela est marginale.
La forte tendance à l'urbanisation est entrain d'èliminer cela.
A force de donner cette image de futur president des peulhs et pour les peuls cela fait braquer tous les autres groupes et communautés et tout le monde se coalise contre Diallo et cela risque de continuer.
Diallo Dallein ne rassure pas les guinéens alors que Alpha Condé a un parcours d'opposnt et son passage au pouvoir a rassuré les guinéens.
Au Niger Mahamadou Issoufou est de l'ethnie haoussa mais il a un atout il a dirigè un parti de gauche transethnique le PNDS Tarraya meme s'il est de l'ethnie majoritaire Haoussa il s'est présenté comme un vrai fils du Niger qui a un programme politique et social pour tous.
Au Ghana John Kuoffor est arrivé au pouvoir de la meme façon il est apparu comme un democrate ,un gentleman un moderniste meme s'il fut le premier president Ashanti l'ethnie la plus nombreuse.
La majorité democratique n'a rien à voir avec la majorité ethnique tribale ou religieuse et il faut que certains diplomés africains arrivés en politique essayent de le comprendre.
En Guinée il ya d'autres debats plus serieux et plus profonds à mener mais malheureusement l'atmosphère est parasitée par cette dérive ethnique dont Cellou Dallein Dialle a contribué à entretenir.
Au senegal on commence à avoir peur des peuls alors que les peuls sont partout en Afrique ,on a tendance à croire que tous les peuls viennent de la Guinée alors que les peuls sont dispersès sur toute l'Afrique.
Pour avoir fait 42 pays africains j'ai fait ce constat.
Thomas Sankara est un peul,on trouve des peulhs dans le Wassoulou avec des noms comme Cissé,Sangaré,Sidibé.
Pas de diabolisation des peuls ,stop revenons au vrai débat politique projet de société programme economique et social alliances exterieures etc.
Les burkinabés nous donnent l'exemple.
les Camerounais aussi sont unis dans leur lutte contre Boko haram et meme au Nigeria voisin on commence à dépasser l'ethnicisme.
Tous les huit candidats guinéens sont des dignes fils de la Guinée.
Vive la Guinée digne et fière,vive l'Afrique.
Anonyme
En Octobre, 2015 (12:58 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (13:58 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (14:15 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (14:25 PM)Participer à la Discussion