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Lors de la traditionnelle présentation de vœux du Nouvel An aux médias, tenue le 15 janvier 2025 à la Maison de la presse de Bamako, le président du Congrès national d’initiative démocratique (CNID-Faso Yiriwa Ton), Me Mountaga Cheick Tall, a prononcé un discours marqué par un appel fort à l’organisation des consultations électorales en 2025. Fondé en 1991 par Me Tall, le CNID-Faso Yiriwa Ton a toujours été un acteur clé de la vie politique malienne, prônant une démocratie inclusive, une bonne gouvernance et l’unité nationale. Depuis sa création, le parti a joué un rôle majeur dans la défense des principes de justice, de paix et de développement, et reste engagé dans la promotion des élections transparentes pour le renforcement des institutions et du processus démocratique du pays. Dans son intervention, prononcée en Bambara et en français, Me Tall a exprimé son soutien à l’inscription de dotations budgétaires pour les élections et a salué l’annonce de leur organisation dans la Feuille de route du président de la transition et du gouvernement du Premier ministre Abdoulaye Maiga.
En poursuivant, Me Tall a appelé les autorités de la transition à dialoguer de manière inclusive avec toutes les parties prenantes afin de dissiper les inquiétudes et d’aboutir à un consensus national. Il a insisté sur le fait que les élections doivent être l’élément central du processus de rétablissement de l’ordre démocratique, soulignant que la tenue de consultations électorales légitimes est essentielle pour renforcer l’action publique et la crédibilité des institutions.
Il a aussi mis en garde contre ceux qui préconisent l'annulation ou le report indéfini des élections. « Nous voudrions rappeler que nul ne rend service à un pouvoir établi, en lui conseillant de se soustraire à la tenue d’élections, qui seules légitiment, crédibilisent et renforcent l’action publique », a averti Me Tall. Il a ajouté que l’argument sécuritaire ne peut être utilisé comme prétexte pour retarder les consultations, rappelant que la tenue de la consultation référendaire s’était faite dans des conditions bien plus précaires en matière de sécurité. Selon lui, le refus des élections ou leurs reports incessants seraient une impasse et un piège à éviter absolument. Il a appelé à la responsabilité de tous pour sortir du doute et se projeter sereinement vers le processus électoral de 2025.
Dans la même dynamique, le président du CNID a exprimé son soulagement suite à la libération de plusieurs leaders politiques, tout en dénonçant les conditions qui ont mené à leurs arrestations. Il a plaidé pour le développement de mécanismes respectueux des droits et des libertés des individus, et qui favorisent la paix sociale dans la gestion des différends politiques. Le respect de la liberté d’expression et des droits fondamentaux, selon lui, est crucial pour garantir la cohésion sociale et la stabilité politique dans le pays.
Au-delà des élections, Me Mountaga Tall a abordé plusieurs autres préoccupations. Il a particulièrement souligné l’impact négatif de la crise énergétique sur les populations maliennes. « Cette crise met en question la survie des entreprises, petites et grandes, et des personnes vulnérables, notamment les malades. Les perturbations dans les établissements hospitaliers, causées par les coupures de courant, sont alarmantes et inacceptables », a-t-il déploré. Il a appelé les autorités à mettre en place des mesures efficaces pour garantir un approvisionnement énergétique fiable et durable pour le bien-être des citoyens.
Sur la question de la sécurité, il a aussi suggéré que les autorités engagent un dialogue avec les groupes armés qui ne sont pas responsables de crimes de sang, afin de trouver des solutions pacifiques à la crise qui secoue le pays. Pour lui, le dialogue et la réconciliation nationale sont essentiels pour parvenir à une paix durable.
Enfin, Me Tall a abordé la question de la politique régionale et réitéré son opposition à l'idée de quitter la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Selon lui, la meilleure option aurait été de reformer la CEDEAO de l’intérieur, en s’appuyant sur un soutien populaire solide. Il a ajouté que cette réforme n’aurait pas empêché la création de la Confédération des États du Sahel (AES), mais aurait permis d’agir plus efficacement au sein de la CEDEAO pour répondre aux défis du moment.
Le discours de Me Mountaga Tall a ainsi été une occasion pour lui de réaffirmer son engagement pour un Mali démocratique, pacifique et prospère, soulignant que seul un retour aux élections libres et transparentes pourra assurer la légitimité des institutions et la stabilité du pays. Il a encouragé ses compatriotes à se mobiliser activement pour les consultations de 2025 et a appelé à l’unité nationale pour surmonter les défis actuels.
3 Commentaires
Senegalrekk
En Janvier, 2025 (14:20 PM)Ali
En Janvier, 2025 (14:42 PM)Aujourd'hui ils reclament le retour de la democratie qu'ils avaient chasser.
Bozon
En Janvier, 2025 (14:46 PM)Pour la cedeao la messe est dite comment reformė de l'intérieur une organisation vassale qui vous à étranglé pendant de longs mois et déclaré la guerre ouvertement
Maître vous m'avez déçu tu es qu'un vassale negr de maison esclave de salon intelletraitre, colonisé mentalité assimilé de plus,des gens comme toi doivent êtres éradiquer de la surface terrestre pour que l'Afrique noire retrouve souveraineté dignité et libertés
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