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Le président burundais réélu Pierre Nkurunziza devait prêter serment jeudi à Bujumbura pour un troisième mandat controversé, dont la conquête a plongé son pays dans une crise politique émaillée de violences meurtrières, a annoncé son principal conseiller en communication.
"Ce 20 août, prestation de serment du Président élu, S.E. Pierre Nkurunziza au Palais des Congrès", a annoncé sur son compte Twitter ce conseiller, Willy Nyamitwe.
Cette cérémonie surprise a été annoncée à la dernière minute, pour des raisons de sécurité selon un membre du CNDD-FDD, le parti de M. Nkurunziza.
"Ce 20 août, prestation de serment du Président élu, S.E. Pierre Nkurunziza au Palais des Congrès", a annoncé sur son compte Twitter ce conseiller, Willy Nyamitwe.
Cette cérémonie surprise a été annoncée à la dernière minute, pour des raisons de sécurité selon un membre du CNDD-FDD, le parti de M. Nkurunziza.
Les journalistes de la Radio-télévision nationale burundaise (RTNB) n'ont été prévenus que dans la matinée, selon l'un d'eux.
Aucun chef d'Etat étranger n'était présent, ni aucun ambassadeur européen ou américain.
Selon la Constitution, le président élu prête serment auprès de la Cour constitutionnelle, devant les deux Chambres du Parlement réunies. Cette prestation marquera le début du 3e mandat, très controversé, de M. Nkurunziza, élu en 2005 par le Parlement, puis en 2010 et le 21 juillet dernier au suffrage universel direct.
Aucun chef d'Etat étranger n'était présent, ni aucun ambassadeur européen ou américain.
Selon la Constitution, le président élu prête serment auprès de la Cour constitutionnelle, devant les deux Chambres du Parlement réunies. Cette prestation marquera le début du 3e mandat, très controversé, de M. Nkurunziza, élu en 2005 par le Parlement, puis en 2010 et le 21 juillet dernier au suffrage universel direct.
Un 3e mandat controversé
L'opposition, la société civile et l'Eglise catholique et une faction du parti de M. Nkurunziza, le CNDD-FDD, estiment que ce 3e mandat est contraire à la Constitution et à l'Accord d'Arusha ayant ouvert la voie à la fin de la guerre civile (300.000 morts entre 1993 et 2006), qui limitent à deux le nombre de mandats présidentiels.
Les partisans du chef de l'Etat assurent eux que celui-ci ayant été élu la première fois au suffrage indirect, en vertu d'une disposition spéciale de la Constitution applicable au premier chef de l'Etat élu à l'issue de la transition post-guerre civile, son premier mandat n'entre pas en compte dans la limitation constitutionnelle.
Les partisans du chef de l'Etat assurent eux que celui-ci ayant été élu la première fois au suffrage indirect, en vertu d'une disposition spéciale de la Constitution applicable au premier chef de l'Etat élu à l'issue de la transition post-guerre civile, son premier mandat n'entre pas en compte dans la limitation constitutionnelle.
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