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Le président de l'Assemblée nationale, Moustapha Niasse, fait un rêve. Celui de voir se réveiller le talent qui sommeille en chaque enfant, se développer et être mis à la disposition du Sénégal, de l'Afrique. Dans ce sens, il propose : "L'Assemblée nationale devrait un jour, honorables présidents de Groupe et représentant des députés non-inscrits, penser à créer une Fondation de la Vocation, avec grand F et grand V, pour susciter chez les élèves, chez les enfants sénégalais et africains, des vocations fondamentalement découvertes par les enseignants."
Les enseignants ? Ils "ont ce secret de (savoir) découvrir chez l'enfant ses dispositions intellectuelles pratiques, presque son avenir", souligne le président de l'Assemblée nationale. Qui ajoute : "C'est une chance que Dieu vous a donné. Vous savez détecter chez le jeune enfant, chez l'adolescent ou l'adolescente, le jeune diplômé, une vocation à partir de ses dispositions intellectuelles, du fonctionnement de ses neurones du cerveau. Alors pourquoi l'Assemblée nationale ne penserait-elle pas à créer une fondation de la vocation ? Je suis sûr que le chef de l'État, si nous lui en faisions la proposition, l'accepterait et nous soutiendrait."
D'autant que, insiste Niasse, "pour préparer les élites africaines de demain à partir de maintenant, comme dans certains pays asiatiques où dès l'âge de 5 ans, l'enfant a son ordinateur, il commence déjà à travailler. Qu'il devienne ingénieur un jour ou astronaute, ce n'est pas étonnant parce qu'il a commencé déjà à l'âge de 5 ans. C'est une idée très modeste que je suggère à mes collègues députés ici présents aujourd'hui".
Niasse s'exprimait en marge de l'atelier de lancement du Programme d'accompagnement parlementaire qui s'est tenue ce mercredi 21 mars, à Dakar.