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Selon des informations parvenues à Seneweb, à Conakry sur la route « Leprince », de Hamdallaye à la T5, de Wanindara en passant par les ronds-points de Bambéto, Cosa et Enco5, de multiples agressions sur des paisibles citoyens ont été enregistrées ainsi que l’érection de barricades, de pneus brûlés, de troncs d'arbres, des blocs de pierres et autres dalles pour empêcher les services de sécurité d’accomplir leurs missions régaliennes de protection des personnes et des biens sur la dorsale jusque tard la nuit.
Des tirs au calibre 12 ont été relevés, notamment dans les quartiers de Sonfonia, Baïlobaya et Cimenterie. Le PA de Niariwada a été incendié.
Dans les préfectures de l’Intérieur, notamment à Kissidougou et à Coyah, des incidents ont été enregistrés entre militants de l’UFDG et ceux d’autres formations politiques, notamment du RPG Arc en ciel. Des tirs au calibre 12 ont été entendus dans le quartier Sogbè, renseigne-t-on.
À Coyah, des militants se réclamant de l’UFDG ont attaqué le domicile du Chef de quartier de Friguiadi, saccagé et pillé le Poste de Police avant d’être dispersés par les services de sécurité. Un véhicule de la CMIS de Coyah a essuyé des tirs d’armes à feu dans le même quartier, renseigne-t-on.
La même source de souligner que des attaques ciblées contre des concessions sont constatées à l'intérieur du pays, dans les quartiers de la haute banlieue de Conakry ainsi que contre les sièges des partis de la mouvance présidentielle et les domiciles des militants de ces partis.
Et d'indiquer que suite à ces incidents et affrontements, quatre corps de victimes d'armes à feu ont été déposées dans les morgues de l’Hôpital Donka et de Ignace Deen, un mort par arme blanche et deux autres par arme à feu calibre 12 ont été également enregistrés à Kissidougou.
A Coyah également un citoyen de la localité a été abattu au calibre 12. Un policier a été lynché à mort à Bambéto et un autre poignardé à la Cimenterie, plusieurs autres ont été blessés.
Pour sa part, le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile condamne cette stratégie du chaos orchestrée pour dit-il, "remettre en cause le scrutin du 18 octobre dernier dont l'ensemble des observateurs et la communauté internationale ont salué l'organisation et la sécurisation".
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